Contexte : Adrien essaie d’organiser la réunion d’amis qu’il n’a pas vus depuis longtemps. Ses amis ne semblent pas motivés par une réunion telle qu’il la propose, ils ne lui répondent pas. Une tristesse monte progressivement en lui. Il finit par interroger l’Esprit universel à ce sujet.
L’Esprit universel dit : À chaque lever de soleil, tout est neuf, tout est à recommencer. Le souvenir de tes amitiés passées, que tu emportes avec toi comme des valeurs sûres, font partie du sac que Je t’invite à déposer. Elles nourrissent des concepts de toi, des images que tu as de toi-même. Elles ont de la valeur pour toi à cause de cela, pour ce service qu’elles te rendent. Dans l’instant présent tu n’en as pas besoin, et c’est dans l’instant présent que tu partages l’amitié réelle, l’Amour réel, qui te connecte avec toute la création, et avec Dieu.
À la place de l’amitié, du concept que tu entretiens de l’amitié, accueille un cœur léger, un cœur ouvert. Ouvert à chaque individu que tu croises. Le souvenir de tes autres relations ne t’aide pas dans l’instant présent, à accueillir l’autre entièrement. Immédiatement tu le classes, tu le positionnes parmi les rangs de tes relations passées, et tu passes entièrement sur son présent. Libère-le de tes projections passées. Vois-le tel qu’il est maintenant, tel qu’il se présente à toi. Il est temps de mettre un terme à la hiérarchisation des relations.
Si tu veux voir comme moi, il te faut accepter de voir que chaque être que tu rencontres est dans l’instant présent l’être que tu aimes le plus. L’être que tu aimes complètement, totalement, entièrement. L’être que tu aimes. Cela te suffit comme étiquette, si tu dois en mettre une. Voici l’être que tu aimes, qui se présente à toi. Voilà ce que tu peux te dire à chaque rencontre. Il ne te sera jamais demandé de prêter allégeance à tel être particulier. Il ne t’est pas demandé de te lier à eux par des contrats. Rien qui ne t’engage au-delà de l’instant présent, qui est le seul instant où cette relation a un sens. Tu te poses peut-être la question du mariage. Les contrats de papier n’ont pas de poids. Ils n’ont pas le pouvoir de vous lier. C’est toujours l’attachement à une forme du passé, à des souvenirs, à des rancœurs, des culpabilités, des désirs inassouvis, des projections faites sur l’autre, c’est toujours l’attachement à toutes ces histoires qui vous lie.