Contexte : Adrien se sent pris au piège. Ses peurs semblent le cerner. Il prend un temps d’écoute pour entendre la vision que l’Esprit universel a de sa situation.
Adrien : J’ai l’image de feuilles de chardons, celles qui sont très proches de la terre, qui sont disposées en étoiles et qui ressemblent aux bases des pissenlits. Je ressens le piquant de ces feuilles. Je me sens au milieu de ces feuilles piquantes et c’est comme si elles se refermaient sur moi. Ça fait comme une forêt d’épines autour de moi. Ça me paralyse parce que ça m’empêche de voir loin, puisque je vois les épines partout qui m’empêchent de voir la suite du chemin. Et l’endroit où je suis, plein d’épines, ne me donne pas l’envie d’avancer. Je n’en vois pas la fin.
Les épines étant tellement serrées, je me sens comme dans l’une de ces cellules de prison où tu ne peux ni te mettre debout ni assis, c’est une sorte de torture qui t’oblige à rester dans une position inconfortable.
L’Esprit universel dit : À aucun moment je vous demande de rester dans cette position. L’inconfort n’est là que pour vous faire avancer. Il ne constitue pas un jugement permanent sur vous-mêmes qui dirait que votre esprit n’est pas capable d’aller au-delà. Il a pour but de vous motiver à aller chercher plus loin.
Ce plus loin, vous ne le voyez pas, pas encore. Et l’ego a tôt fait de vous montrer un horizon d’épines pour vous décourager. Cet horizon-là n’est qu’une projection qui reprend un mécanisme dont vous avez l’habitude, et qui consiste à prendre acte de votre situation actuelle, de vos ressentis actuels, de votre état d’esprit, et d’imaginer qu’il restera ainsi jusqu’à un point lointain dans l’avenir.
Toutes choses ont une fin, même vos états de blocage. Lorsque vous vous percevez dans un chemin d’épines, vous n’avez d’autre solution que de choisir la confiance. Laisser la confiance éclairer le chemin.
Pour choisir cette confiance vous devez décider que les épines que vous percevez sont des mirages nés de votre peur d’être abandonnés à votre sort misérable. Projeter cette vision c’est nier Dieu.
Cette négation qui vous fait mal, niez-là. Choisissez de ne pas croire que Dieu n’est pas et que vous avez été abandonnés.
Toutes les situations qui vous sont apportées le sont pour votre plus grand bien. On ne saurait trop vous le répéter. Lorsque vos peurs vous bouchent l’horizon, choisissez d’aimer en vous connectant non pas à vos projections mais à l’Esprit en vous qui porte la lumière. Remettez-lui tout jugement et dites lui :
Je ne jugerai pas de cela afin de Te laisser éclairer le chemin pour moi.
Je choisis de nous laisser libre d’avancer sur le chemin conçu pour nous.
Et voyez le treillis de ronces s’écarter à votre déclaration.