Contexte : Alors que Lorène et Adrien travaillent sur un même projet, ils s’aperçoivent qu’une attitude de défiance rend leur communication difficile. Afin de se dégager de cette lourdeur, ils choisissent de demander ensemble l’aide de l’Esprit universel.
L’Esprit universel dit : Lorsque vous travaillez ensemble, lorsque vous vous joignez dans une action commune, il est essentiel que vous vous rappeliez à qui vous vous joignez. En ce sens, le salut Namaste, « je reconnais le maître en toi, je reconnais l’esprit que tu es », constitue une base solide pour introduire toute collaboration.
Je ne vous propose pas de pratiquer l’acte de joindre les mains et de pencher la tête au début de chacune de vos réunions, mais prenez le temps de reconnaître en l’esprit que vous avez en face de vous un roi ou une reine, et que sa royauté fait écho à la vôtre, vous la rappelle.
Comment vous adresseriez-vous à un roi, à une reine ? Vos paroles doivent être empreintes de respect, de considération. Vos propositions doivent être comme déposées sur un autel à la discrétion du roi ou de la reine que vous avez en face de vous, de sorte qu’elle-même puisse faire la démarche d’en prendre connaissance.
Prenez donc l’habitude de dire « je ressens que », de parler de vos besoins. De cette manière, vous laissez au roi ou à la reine qui est en face de vous, la liberté de la démarche de prendre en compte vos ressentis. Mais vous n’intervenez pas dans le royaume de l’autre en y insérant par effraction un objet que vous auriez appelé vérité.C’est ce qui se passe lorsque vous décrétez que telle solution est la meilleure, que telle solution n’est pas terrible. Parlez de vous. « Je ne résonne pas avec cette solution », « je n’arrive pas à être convaincu par ça »… Bref pratiquez la communication non-violente.
La communication non-violente consiste à respecter l’espace de l’autre, celui de l’altérité. Vous laissez volontairement un espace pour cette altérité, là où, dans le type de communication que vous pratiquez ordinairement, vous prenez tout l’espace disponible.
Comprenez que dans la communication non-violente, même lorsque l’autre ne prend pas son espace, vous laissez cet espace disponible, comme une invitation. C’est ce qui donne à l’autre son sentiment de liberté, c’est ce qui lui apporte l’expérience qu’il n’a pas besoin de s’imposer, de combattre, de conquérir un territoire. Ce territoire lui est déjà accordé, et est déjà respecté même s’il ne l’occupe pas.
Je vous propose que vous découvriez comment cette communication non-violente se met naturellement en place, lorsque vous vous rappelez avant de vous joindre sur un projet, sur une action commune, que vous avez en face de vous un roi ou une reine.
Si vous gardez cela à votre conscience, vous pourrez apprendre par l’expérience ce qu’est la communication juste.