Contexte : Un ami de Lorène se pose la question de ce qui fait bouger les électrons. Lorène propose à Adrien de le demander à l’Esprit universel.
Lorène : La question de A., posée d’une façon humoristique, c’est « qui est-ce qui pousse les électrons », mais en gros c’est qu’est-ce qui génère ce mouvement, comment les électrons bougent, pourquoi ils bougent ? Il y avait l’idée que les électrons semblent la chose la plus petite qu’on puisse observer, qui semble indivisible. Peut-être aussi qu’est-ce qu’un électron ?
Adrien* : Alors un électron c’est un corps. C’est comme une structure familiale, c’est déjà social un électron. Un électron, il faut s’imaginer une famille dans une maison. Mais les membres de la famille ne peuvent pas sortir de la maison. C’est comme une cellule, dans laquelle il y aurait des membres de la famille. Ce n’est pas vrai que c’est le plus petit. C’est presque un complexe sociétal, mais dans le sens de la famille, l’image que j’ai là c’est la famille, une famille dans une bulle.
Ce qui fait bouger les électrons, c’est le magnétisme, et ce magnétisme c’est un jeu de relation avec les autres corps, les autres électrons, et pas que les électrons, il y a le noyau, y a… tout en fait. C’est à dire que là on parle d’un atome, y a pas que le noyau de l’atome et les électrons, y a aussi tout l’univers qui entoure l’atome, et c’est intriqué dans un réseau magnétique qui est très très grand. Et en fait ce qui m’est montré c’est que tout bouge en même temps. C’est à dire que le mouvement d’un électron dans un atome est en relation avec le mouvement d’un autre atome hyper loin… En fait tout est en relation. Qu’est-ce qui fait bouger, c’est cette énergie qui est la relation entre ces éléments. Il y a un champ d’attraction-répulsion entre les différents éléments, du fait qu’il y en ait deux, ça crée un champ d’attraction-répulsion. C’est le magnétisme quoi – moi je n’y connais rien en magnétisme.
On peut décrire ça effectivement comme l’attraction-répulsion du magnétisme, on peut aussi décrire ça comme un jeu de dynamiques relationnelles, parce que ce sont des entités, et elles sont en relations. Donc c’est toutes ces interactions entre ces entités qui fait qu’il y a du mouvement. Mais dans la vie tout est mouvement.
Lorène : Quelque part la réponse elle-même c’est juste que c’est la vie, c’est comme ça, y a pas vraiment de réponse à pourquoi la vie bouge, qu’est-ce qui fait bouger la vie…?
Adrien : En fait la réponse c’est ça : toute la vie est relations, toutes les relations sont en mouvement, donc toute la vie est en mouvement, et puis c’est tout.
Mais il faut comprendre que les électrons sont des entités, ce ne sont pas des billes inertes qui sont mues par des forces extérieures. Ce sont des entités, ce sont des êtres vivants les électrons. Donc il y a des échanges entre les êtres vivants.
Lorène : Est-ce qu’on peut en savoir plus sur comment vit un électron ? Quelle est son expérience de vie, est-ce que quelque chose peut nous être dit par rapport à ça ? Et puis aussi, dans l’idée que pour nous il y a des âmes qui s’incarnent et tout ça, est-ce qu’il y a quelque chose de similaire du point de vue de l’électron ?
Adrien : J’avais dit que je voyais que l’électron y a comme une famille à l’intérieur. Il faut imaginer une bulle avec une famille à l’intérieur. Donc papa, maman, les enfants… Et en fait dans ce noyau familial, dans l’électron il y a des interactions. Ces interactions ont pour but d’enrichir l’information de l’électron. L’électron contient des informations, qui s’enrichissent d’être plusieurs. Et cet électron est nourri en informations par les relations qu’il a avec les autres entités autour de lui.
Si on prend le corps humain, il y a des cellules, il y a des atomes, il y a des électrons, le corps humain emmagasine des informations, et toutes les cellules du corps humain, et donc les électrons, sont imprégnés de cette information. Quand l’âme s’incarne, elle s’incarne dans toutes les cellules, dans tout le corps. Elle ne s’incarne pas dans la tête, elle s’incarne partout dans le corps.
Donc les informations qui sont glanées par l’électron informent l’âme au même titre que la totalité du corps. Je crois que le mot c’est « holographique », c’est à dire toute petite partie influence le tout, autant que le tout influence les parties, tout est intriqué.
Lorène : Et du coup pareil pour les végétaux, les minéraux, les animaux, toute forme de manifestation physique de la vie.
Adrien : Oui.
Lorène : Est-ce qu’il y a une autre information sur ce sujet qui pourrait nous intéresser ?
Adrien : Oui quelque chose qui peut nous intéresser, c’est de voir que puisque la vie telle qu’on la connaît est une vie motivée par la recherche d’expériences, une autre façon de dire « recherche d’expériences », c’est « augmentation de l’information ». Plus il y a d’expériences, plus l’information se complexifie, devient riche.
Et donc on peut voir tout ce que là on appellerait la matière, donc de l’énergie densifiée quoi, comme des éléments d’information, un peu comme une barrette de mémoire pour un ordinateur. C’est à dire que chaque cellule, chaque atome, chaque électron, serait comme une barrette de mémoire qui porte une information, et qui est vivante, l’information s’enrichit en permanence.
Donc on pourrait très bien avoir une vision comme ça qui nous ouvrirait l’esprit, que tout ce qu’on appelle la vie est un vaste réseau d’informations interconnectées et qui s’enrichit en permanence. Et ça pas juste au niveau des individus, mais au niveau des électrons qui composent même les corps des individus. Et chaque électron, par exemple un électron dans ton pied, est connecté avec tous les pieds du monde, tout ça est connecté. Bien sûr à des niveaux, hem… Là j’allais dire qu’on est connectés à des distances différentes, mais en fait c’est pas vraiment des distances. L’illusion va voir des distances, mais ce sont plutôt des dimensions différentes, des couches différentes, c’est pas vraiment des distances.
(Lorène pose ensuite une autre question, mais qui ouvre un sujet trop vaste pour être traité maintenant, Adrien sent que c’est déjà bien pour lui et qu’il préfère interroger tout cela posément dans une prochaine guidance.)
*Dans cette guidance Adrien formule directement avec ses mots les informations qu’il reçoit de l’Esprit universel, sans que les phrases soient précisément dictées. Pour faire la différence nous avons choisi de laisser son propre nom dans ces cas-là. (note de Lorène)