Contexte : Comment s’y retrouver entre le sérieux d’un athéisme cartésien et un appel vers une intuition religieuse ? Lors d’une séance collective, un participant pose la question à Adrien, qui répond sous guidance.
Adrien : L’image qui me vient, c’est celle d’un cœur qui se fissure en deux, il y a vraiment deux parties qui tombent de part et d’autre. Dans cette fissure il y a plein d’étoiles, c’est lumineux, j’y vois du soutien, du soutien dans cette expérience d’avoir le cœur séparé.
Jésus dit : Comme il est difficile de marcher clopinant, allant de gauche à droite, d’une partie de soi à l’autre. Aucun pas ne trouve satisfaction, et l’équilibre est précaire. Il ne t’est pas donné le choix entre deux illusions. La partie gauche n’est pas plus vraie que la droite. Ton athéisme n’est pas plus réel que ton attirance religieuse.
La lumière se trouve au milieu. Il y a une voie qui est dessinée pour toi. C’est la voie du cœur. Et ce n’est pas la voie de ce cœur brisé. Ce n’est pas la voie des illusions que je t’offre. Tu n’as pas à choisir papa ou maman, blanc ou noir, gauche ou droite. Tu n’as qu’à accueillir l’endroit où tu es, l’endroit depuis lequel tu vis, et qui se trouve au centre de toi-même.
Ce que tu es est parfait. Ce que tu es est déjà là. Ce que tu es n’a ni besoin de religion, ni d’athéisme. Tu sais quand tu aimes. Tu vois aussi quand tu n’aimes pas. Accueille ce qui est encore lourd en toi, ne le juge pas. Ce sont des hôtes temporaires. Tu les accompagnes avec toi un moment, et bientôt tu les mets de côté. Accueille-les, c’est le plus important. Ils s’en iront d’eux-même.
Et réjouis-toi des endroits où tu aimes. Ce sont les endroits où tu te reconnais. Ce sont les seuls endroits où tu vis.
Il t’a été demandé de monter sur l’estrade pour jouer au grand. Cela ne t’est plus demandé. Sois en paix, car je m’occupe de tout pour toi.