Contexte : Dans la suite de l’enseignement sur l’intégrité, l’Esprit universel propose d’aller explorer ce qui empêche certains d’explorer qui ils sont, de l’assumer et de l’exprimer pleinement.
L’Esprit universel dit :
[Il y a certaines personnes qui ont peur du regard des autres. Parce qu’elles veulent être aimées, elles choisissent de se cacher]*. Et en se cachant aux autres ils se cachent à eux-mêmes.Il y a, pour ces personnes-là, un indésir profond d’aller voir qui elles sont de peur d’être déçues. « Que ferais-je de moi, se disent-elles, lorsque je me serai reconnue ? » Et ces personnes sont convaincues que se reconnaître veut dire toucher à ses limites, aller comme au bout de leur monde, de leur territoire, comme si leur territoire était une terre plate. C’est donc l’enfermement que ces personnes craignent.
N’ayez pas peur, sur le chemin de l’intégrité, de vous retrouver face aux limites de votre soi, de sentir que vous touchez des bras les 4 murs qui vous enferment. Car bien que votre esprit puisse vous proposer ce jeu d’illusions, vous pouvez, par votre cœur, prendre la tangente. Vous vous évadez par le bas, profondément en vous. Dans votre corps, par votre corps, prendre de l’ampleur.
Chaque fois que vous êtes confrontés aux limites imagées de qui vous croyez être, prenez une grande inspiration et plongez plus profondément en vous. Allez-y avec la force de l’espoir ou du désespoir – c’est comme vous voulez – mais allez-y avec une pulsion de vie, un désir profond d’augmenter votre souffle, de pousser les murs. Que ce soit votre nécessité.
Et chaque fois, vous vous connaîtrez plus, vous connaîtrez plus de vous-mêmes. Du cœur de vous. De votre essence primordiale. Car bien que vous ayez plusieurs aspects par lesquels vous vous exprimez, le fond de vous, le plus profond de vous, le plus essentiel de vous, c’est l’amour que vous portez à vous-mêmes.
Au plus profond de la nuit, il reste un enfant qui s’enlace. Vous êtes cet enfant.
* Je réécris ces premières phrases de mémoire car elles n’ont pas été enregistrées.