Contexte : Lorène et Adrien se sentent épuisés d’être confrontés à l’incertitude. Ils voudraient pouvoir préciser un plan d’action qui leur donnerait l’impression de savoir ce qu’ils font.
Adrien : Je vois un crayon à papier, et il y a l’idée de tailler le crayon au cutter, et parfois, quand on taille trop, la mine part avec, et on se retrouve avec un crayon étêté.
L’Esprit universel dit : Je comprends votre envie d’affuter votre proposition afin qu’elle soit la plus précise possible. Vous pouvez penser que je vous ai mis dans une situation inconfortable, en vous donnant juste ce qu’il faut comme éléments pour vous laisser imaginer, vous représenter, le projet dans lequel je vous vois et vous encourage à vous lancer, mais pas assez pour que vous puissiez en maîtriser toutes les ficelles.
J’ai fait cela pour que vous puissiez voir ce qui remonte en vous lorsque vous décidez de laisser le contrôle de votre vie à la vie.
Ce qui remonte en vous, c’est tout ce que vous avez promis, juré de prendre en charge afin de laisser la vie tranquille. En faisant cela, vous souhaitiez ne plus avoir à compter sur elle, et vous souhaitiez être libérés de l’intimité de cette relation.
Adrien : Je sens l’idée d’être tellement proches qu’on ne fait plus qu’un avec la vie.
J’ai une question, pourquoi on a voulu être libérés de cette intimité ?
L’Esprit universel dit : Vous pensiez qu’il vous fallait cela pour grandir. Vous vouliez prendre votre indépendance. Et en voulant cela, vous avez considéré bon de mettre de la distance entre la vie et vous. Seulement cette distance vous a rendus sans héritage, et vous avez entrepris de faire le chemin retour, de retrouver vos racines, votre connexion avec la vie.