Contexte : Laetitia souhaiterait déménager en Bourgogne, et offrir une éducation libre à ses enfants. Mais lorsqu’elle exprime ses projets, un lourd nuage noir descend sur elle, la plongeant dans la confusion.
Adrien : Ce qui me vient, c’est un explorateur, comme Saint-Exupéry l’auteur du Petit Prince, dont l’avion se crashe. Ce n’est pas mortel.
Je sens qu’il y a de la culpabilité sur tes désirs. C’est comme s’il y avait une partie de toi qui s’interdisait de se lancer dans l’aventure, car pour l’instant tu n’arrives pas à visualiser une fin positive. C’est comme s’il y avait une partie de toi qui sentait que ça allait être un crash. Ça fait qu’il y a un sentiment de culpabilité de continuer à entretenir ces idées. Tu as envie quand-même de te lancer dans cette aventure, mais comme pour l’instant c’est lié à un crash, tu te dis « je suis vraiment irrécupérable de vouloir y aller alors qu’à tous les coups ça va être catastrophique, je vais être complètement paumée, en plus je vais faire endurer ça à mes enfants », etc.
Je sens que je fais de l’espace en moi pour accueillir tout ça, tous ces doutes, ces sentiments.
L’Esprit universel dit : Laetitia, il y a une enfant en toi qui se sent triste de ce qu’elle a observé de la vie. Cette enfant je t’invite à la rejoindre en esprit, afin que tu puisses être là pour la consoler.
Elle a vécu l’apparition d’un nuage noir qui a assombri tout son entourage, a rendu son horizon opaque, et l’a conduite à réduire ses désirs au strict minimum.
Prends le temps de consoler cette enfant, et de lui dire que ce qu’il y a de plus précieux pour toi aujourd’hui, ce sont les désirs que cette enfant a entretenus, et qui n’ont malheureusement pas pu s’exprimer et se réaliser comme elle l’aurait voulu.
Dis à cette enfant qu’aujourd’hui tu as fait un chemin spirituel, un chemin de connaissance de toi. Tu as appris que tu pouvais changer de regard sur le monde, et que lorsque tu changes de regard sur le monde, tu ouvres des possibilités nouvelles d’expressions, de réalisations, des choses qui n’étaient pas possibles avant deviennent possibles.
Adrien (sous guidance) : Voilà, cette enfant qui a décidé de mettre les mains sur ses yeux, qui a choisi de ne pas voir, tu peux te mettre devant elle, lumineuse, et doucement écarter ses mains de son visage afin qu’elle te voit. Tu peux lui dire qu’elle est en sécurité. Qu’elle a le droit de voir. Qu’elle a le droit de désirer. Que c’est beau de désirer. Que c’est beau d’avoir des envies, des objectifs. Et que même si l’horizon a été bouché pour un temps, eh bien maintenant tu es là pour ouvrir cet horizon avec elle, afin qu’elle puisse voir plus loin. Afin qu’elle puisse vraiment voir loin.
Avec le geste qui te convient, écarte tous les nuages qui sont présents autour d’elle, et ouvre cet horizon sur un soleil levant. Et choisit dorénavant de marcher avec elle vers cet horizon. Prends le temps de faire des pas avec elle vers cet horizon, main dans la main.
Tu peux la reprendre en toi. La réintégrer à qui tu es, en la remerciant, en prenant le temps de lui faire un câlin avant de la réintégrer. Il y a toujours une place dans ton cœur, et c’est là où tu la portes.
Maintenant pour toi, je t’invite à mettre tes mains sur tes yeux, et à ouvrir tes mains, ouvrir ton regard ; à choisir de regarder droit devant toi, et sentir cette confiance qui te monte au cœur. Voilà, et le faire plusieurs fois, jusqu’à ce que tu te sentes à l’aise avec ce mouvement.
« J’ai le droit de voir. Mon horizon est ouvert. Mon horizon est ouvert. Le futur m’accueille, il me tend les bras. Il y a une place pour moi. »
Maintenant je t’invite à imaginer qu’au bout de ton horizon, il y a le nouveau mode d’enseignement que tu veux offrir à tes enfants, il y a la vie en Bourgogne, et je t’invite à imaginer que tu marches avec tes enfants vers cet horizon.
Si jamais ton horizon se bouche, refait le geste avec tes mains, de rouvrir les yeux, de choisir de voir, de choisir de dégager l’horizon, d’avoir un horizon bien clair.