Contexte : Florian tâche de donner le meilleur de lui-même dans toutes les situations qu’il rencontre. Lorsqu’il se sent jugé, il se voit rapetisser sous le regard de l’autre. Ce phénomène provoque un mécontentement en lui, car ses possibilités d’action sont alors limitées.
Adrien : Je vois quelqu’un qui a du mal à tenir sur ses deux jambes, qui a des béquilles, et je sens sa colère de se retrouver dans cette situation encore. Et je sens que d’une manière ou d’une autre il faut qu’il arrive à déposer cette colère. Et aussi c’est comme s’il y avait un plafond de verre au-dessus de lui, qui fait qu’il y a une part de lui qui désespère de pouvoir s’élever au-dessus de ce plafond, car pour l’instant il n’y est pas arrivé.
L’Esprit universel dit : Il est souvent peu compris que les chemins d’aide aux autres sont généralement des chemins d’éclopés.
Pour pouvoir venir en aide, il vous faut éprouver, encore et encore, votre besoin d’être aidé.
Le plafond de verre que tu voudrais franchir est celui qui correspond au moment où tu ne te verras plus trébucher, te blesser, et devoir te rééduquer vers l’état de stabilité que tu connaissais déjà. C’est ce moment où tu ne tomberas plus.
Cet état est déjà atteint par ton esprit. Ton esprit ne trébuche pas, il ne tombe pas. Il se connaît dans son entièreté et dans sa perfection.
Mais ta mission sur Terre, ton ministère, te conduit à expérimenter la chute, maintes et maintes fois. N’aies donc pas peur de tomber. La richesse que tu connais chez toi n’est pas en danger. Elle n’augmente pas, ne diminue pas, et tu peux en garder la conscience à chaque fois que tu tombes.
Lorsque tu demandes de l’aide pour que l’on te relève, tu fortifies ta compassion. Tu grandis en humilité. Et tu deviens chaque jour un peu plus capable d’aider.