Contexte : L’attention de Laetitia est attirée par la redite d’un schéma amoureux dont elle voudrait se défaire. Elle demande un encouragement.
Adrien : Je ressens comme si mon cœur se délitait, comme s’il y avait des bouts de mon cœur qui partaient, qui étaient volés. Comme s’il y avait une fuite d’énergie vitale, comme si je perdais mon sang, mais par le cœur.
L’Esprit universel dit : Voilà un vieux rêve qui revient vers toi. Voilà la figure de l’absent. De celui qui n’est pas là et qui te manque. De celui qui n’est pas là, et que tu voudrais qu’il soit là. Que tu aurais voulu qu’il soit là.
Ceci est un rêve dans lequel tu fuis l’amour présent. C’est ta manière à toi de t’endormir. De nier ce qui te fait le plus peur : l’amour qui est là maintenant.
Ce rêve est nourri de la certitude en toi que l’amour est ce qui toujours manque.
Lorsque tu cherches l’amour, c’est donc le manque que tu cherches. C’est le manque qui t’attire. Ce que tu aimes est ce qui te manque.
Reconnais d’abord que c’est l’amour que tu cherches. Reconnais ensuite que c’est l’amour qui te cherche. L’amour qui t’appelle. Qui t’appelle au présent, en toi, maintenant. Reconnais que ce rêve qui t’attire à présent est une distraction pour ne pas entendre l’appel à l’amour en toi. Cet amour qui est en toi à demeure, et qui t’invite à rester avec lui au foyer.
Il y a un feu ardent dans la maison de ton être. Un feu devant lequel tu es invitée à t’asseoir. Une chaleur qui ne veut que t’abriter. Si tu le veux bien, si tu veux bien t’asseoir un moment près du feu, cette chaleur te consolera de ces vains rêves. Elle te rassurera que cet amour est toujours en toi, que l’amour n’est pas ce qui manque, mais ce qui est toujours présent.
Ramène vers toi les lambeaux de ton cœur. Et ferme la porte, car tu as tout chez toi. Reconstruis ton cœur. Donne-lui le temps de se régénérer, c’est-à-dire de se rappeler qu’il est au chaud dans ton foyer. Que tu es au chaud dans son foyer. Que vous êtes ensemble dans la présence de l’amour.