fbpx

De la stabilité dans la présence

Contexte : Une invitation à s’alléger pour entrer dans la présence.

L’Esprit universel dit : Aujourd’hui je voudrais m’adresser à la dureté en vous. Je voudrais venir vers elle, l’approcher calmement, afin de la rencontrer dans la niche où elle se terre. Cette dureté qui se cache, qui ne veut pas être exposée. Je vais à sa rencontre. Viens vers moi.

Cette dureté est faite de vos contractions. De tous les endroits où vous vous dites que vous avez raison, où vous campez sur vos positions. Vous avez monté de hauts murs pour enserrer un tout petit espace. Cet espace que vous avez réservé pour votre sécurité, qui si souvent vous étouffe.

Vous viennent alors des pensées, des questions, du type : « et s’il y avait plus que cela ? »

Et le voyage en-dehors de vos murs semble impossible pour vos jambes lestées de lourdes pierres. Vous vouliez être ancrés, stables, sûrs, dignes de confiance et rassurants pour les autres. Et votre stratégie vous a menés à vous installer de plus en plus fixement dans la position qui vous semblait juste pour vous.

Depuis cette position vous pouvez facilement parler. Vous avez tant de mots pour défendre votre position, à quel point vous avez raison de vous être installés ici.

À certains moments, lorsque le ciel, couvert par vos mots et vos raisons, laisse filtrer un rayon d’honnêteté, de sincérité, d’humilité, alors vous vous rendez compte à quel point vous savez peu de choses. À quel point cet endroit où vous avez décidé de vous fixer est aussi hasardeux que le reste. Que vous auriez aussi bien pu bâtir les mêmes murs ailleurs.

À ce moment, vous êtes capables de regarder les murs que vous avez bâtis autour de vous, la lourde structure de votre existence, et vous pouvez voir son absurdité. Sa démesure. Elle qui ne fait qu’abriter la crainte et l’incertitude, et la déguise aux yeux des autres en force et en stabilité.

Accepteriez-vous de laisser ces lourdes constructions s’évaporer ? Accepteriez-vous de vous laisser progressivement vous ouvrir à l’idée que seule la qualité de votre présence donne vie à votre vie ?

Votre pleine présence attentive, ouverte, mobile, souple, intense, c’est elle que vos murs de protection auraient voulu protéger, car c’est votre vie. Ces murs protègent un espace vide où la présence n’est plus. Dans cet espace, on y trouve au mieux l’espoir du retour de cette présence.

Je vous invite, en ce jour de Pâques, à pousser la pierre du tombeau de vos fausses sécurités, afin de retrouver la lumière de votre présence qui vous attend de l’autre côté. Dehors, en plein air.

Être présent, c’est avoir le courage d’accueillir tout ce qui vient. Ne rien rejeter sans l’avoir d’abord accueilli, ressenti, vu.

Vous trouverez de la stabilité dans cette capacité d’accueil. Cet accueil qui vous permettra d’être souples dans vos réponses, dans vos actions.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.