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Ici, maintenant, j’accueille ma tristesse

Contexte : Enrica éprouve des vagues de tristesse. Afin de se reconnecter à la joie, elle s’imagine aux Etats-Unis. Les visions de ce territoire lui redonnent de l’énergie. Elle demande à l’Esprit universel ce qui se joue ici pour elle.

Adrien : Là ce qui m’est venu c’est une image de bottes rangers, et j’ai de l’énergie dans les pieds, comme l’envie de parcourir le territoire. J’ai aussi la sensation de la grandeur des territoires aux Etats-Unis, et j’ai encore ces énergies dans les pieds, l’envie de fouler ce territoire.

Je ressens aussi une ouverture dans le cœur, comme un horizon.

Je ne comprends pas trop, je vois un rapace qui fait un cercle et finit sa course en arrivant vers moi, comme s’il rentrait en moi. En fait ça veut dire la fin, il y a une histoire de fin. Pour l’instant je n’arrive pas à voir pourquoi il y a d’un côté cette ouverture, on dirait que c’est le futur, et en même temps il y a cette histoire de fin.

Maintenant je ressens de la tristesse, une sorte de nostalgie.

Je ressens que c’est comme si les Etats-Unis portaient de l’espoir par rapport à ce que ça pourrait être, et je ressens un espoir déçu, il y avait ce futur, cet idéal de marcher sur ces terres, on va ouvrir plein de choses, plein de réalisations, et en fait non ça s’est refermé, et tu es ramenée à là où tu es maintenant en France.

C’est un peu comme si l’espoir que tu avais que les Etats-Unis soient porteurs, c’est de la nostalgie, c’est passé, et il y a de la tristesse par rapport à ça.

Je ressens qu’il y a quelque chose d’assez insupportable d’être là où tu es, tu avais déjà évoqué ça lors d’une question précédente, je ressens que ce retour à là où tu es, tout le temps tu es ramenée comme par des vagues, tu es ramenée sur la côte de ton exil on va dire, de là où tu en es maintenant, c’est très difficile à accepter.

Ok. Bon il [l’Esprit universel] ne me le donne pas un texte, mais en gros tu es invitée à ralentir à chaque fois que tu as ces nostalgies d’ailleurs. Vraiment te poser, et il y a de la tristesse. Donc cette tristesse faut la vivre… Il faut la vivre avec l’espoir que tu n’es pas là où tu es pour rien. Il y a une richesse qui peut être reconnue en toi, mais pour l’instant tu n’as pas vraiment accès à cette richesse-là. Et le fait que tu sois là, ici, en exil, dans un contexte où tu ne te reconnais pas — l’image que j’ai, c’est comme Mandela en prison, c’est un endroit où il a vraiment trouvé sa liberté —, et là c’est un peu pareil pour toi.

Donc quand il y a ces nostalgies d’ailleurs, il ne s’agit pas de dire que c’est mal. C’est comme ça, tu peux les accueillir et puis rêver là-dessus, et en même temps accueillir toute la tristesse que ça porte.

Et te souvenir que : « ok, je suis là, il y a quelque chose de beau à aller trouver ici. Et je n’ai pas besoin de chercher vraiment, j’ai juste à rester là et puis à accueillir ce qui vient pour le découvrir. »

Là je ressens de l’énergie au niveau des pieds, mais qui ne sont pas aux Etats-Unis, je le ressens maintenant, et j’ai l’impression que c’est ce qui se passera pour toi aussi, tu ressentiras cette connexion avec la terre où tu es maintenant.

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