Contexte : L’Esprit universel observe une tendance à se plaindre des difficultés chez les personnes qui ont décidé de changer de façon de vivre. Il invite chacun à se souvenir que l’enjeu de ces transformations est la vie, afin d’accueillir les turbulences avec courage et dignité.
L’Esprit universel dit : Il y a deux manières de se laisser offrir des choses. Il y a la manière des plantes qui captent le soleil en déployant leur feuillage. Elles offrent leur danse d’ouverture, et en retour elles reçoivent la lumière.
Et il y a la façon de l’homme séparé, qui se plaint de son manque, et qui force ce qui l’entoure à se plier à ses désirs. Cet état d’esprit lie les hommes par voie d’asservissement, remplaçant la communication libre et légère entre eux, par de lourdes chaînes.
N’en avez-vous pas assez d’entendre le bruit de vos chaînes toute la journée ? D’entendre les paroles de ceux qui s’entêtent à vouloir instaurer ces rapports de force, et à les justifier par des théories aussi ingénieuses que fumeuses ?
Pouvez-vous choisir de laisser derrière vous vos soumissions à ce système, et de partir à l’aventure découvrir en vous une nouvelle terre ?
Une terre d’accueil pour tous ces réfugiés traumatisés de s’être vus imposer des lois contraires à la vie. De s’être fait enseigner une perception d’eux-même qui manque de faire honneur à qui ils sont. Une terre d’accueil où le temps n’est pas utilisé contre eux, mais pour eux.
À ceux qui ont entrepris ce voyage, souvenez-vous que vous êtes en train de remettre ce qui est au-dessus, au-dessus. Ce qui est en-dessous, en-dessous. Apprêtez-vous à vivre un renversement de votre monde, et à surmonter les grandes vagues qu’il provoque. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin vital.
Les migrants qui risquent la mort de leur corps en s’entassant sur des bateaux pour traverser la Méditerranée, reconnaissent en eux cette force et ce courage, de risquer sa vie pour la trouver.
Alors ne vous découragez pas lorsque les vagues se succèdent, et que vous semblez n’arriver nulle part. Souvenez-vous que derrière vous, il n’y a pas d’espace viable qui vous attend. Et que devant vous, il y a l’espoir.
Vous êtes tous en migration.