Contexte : Après une période de perturbation, il est temps pour Lorène et Adrien de faire un point. Comment avancer à partir de là ?
Adrien : L’image que j’ai eu c’est l’image d’Homer Simpson. Je le vois de profil, et c’est un scan de son cerveau qui est tout petit dans sa tête.
L’Esprit universel dit : Il est bon que vous vous fassiez une juste idée des capacités de votre matière grise à appréhender les informations qui lui sont données. L’appréhender positivement, dans le sens que vous pouvez compter sur la mise en mémoire des informations captées par votre cerveau, mais l’appréhender aussi dans le sens de sa limitation, dans la difficulté qu’elle a à en saisir le sens.
Le cerveau n’est pas le lieu du sens. Le lieu du sens est le cœur. Le cœur résonne, quand le cerveau raisonne. Ce qui a du sens résonne pour vous. Le sens était déjà présent dans votre cœur avant même que l’évènement, la situation, ne vienne le faire résonner pour que vous en soyez conscients.
Votre cœur est une réserve de sens. C’est lui qui donne son sens à toute chose. Voilà pourquoi le sens préexiste à toute circonstance. Car c’est votre cœur qui le possède et l’attribue selon son désir.
Cela m’amène à la situation que vous expérimentez. Il vous avait été présentés différents éléments, qui ont questionné le sens de votre action. Chaque fois il vous a été donné l’opportunité de choisir quel sens donner à votre expérience, à ces informations.
Votre cœur est capable de donner différentes profondeurs de sens.
Le sens le plus superficiel est celui de vos sentiments. C’est le sens le plus connecté à l’histoire que vous vous racontez mentalement. Le sentiment est la musique de votre histoire mentale. Il donne un sens esthétique aux choses.
Plus profondément, vous accédez à l’émotion. L’émotion est connectée à la vie de votre corps. C’est votre corps naturel qui réagit. Ce sont vos cellules qui s’expriment. L’émotion est l’événement qui arrive à l’être de nature que vous êtes.
Notez que les enfants, jusqu’à un certain âge, n’ont pas de sentiments, mais ont plutôt des émotions.
Ce deuxième niveau de profondeur est plus fiable quant à sa donation de sens, que le premier, en ce sens qu’il vous informe sur ce dont votre être naturel a besoin, et non sur ce que votre histoire personnelle a construit comme désirs.
Il existe un niveau plus profond de donation de sens. Ce niveau est celui de l’être. À l’inverse des deux premiers niveaux, ce niveau ne pourvoit pas de sens vers l’extérieur, mais il accueille toute expérience à s’immerger dans le sens qu’il est.
Lorsque vous voulez vraiment comprendre quelque chose, je vous invite à effectuer cette descente dans votre cœur, en passant par ces trois niveaux de profondeur. Celui des sentiments, qui vous renseignera sur l’histoire que vous vous racontez ; le niveau de l’émotion, qui vous connectera avec votre corps, et vous rendra présents, ici et maintenant ; et enfin, le niveau de l’être, qui vous rappellera du sens pur que vous êtes. Tout événement qui vous est présenté, vous pose la question de qui vous êtes.
Tant que vous y répondez par le sentiment et par l’émotion, vous n’êtes pas encore allés chercher assez loin dans vous-même pour trouver une réponse satisfaisante, à la hauteur de ce qui vous est présenté.
Pour autant, ces deux premiers niveaux ne sont pas à nier. Les seules fois où vous êtes tentés de nier vos sentiments et de nier vos émotions, c’est lorsque vous avez peur de qui vous êtes. Alors vous condamnez le passage qui vous y mènerait.
La constellation familiale qu’Adrien a faite, l’a fait passer des sentiments aux émotions. La discussion que vous avez eue l’a conduit à aller plus loin vers l’être.
La première réaction que tu as eue Lorène, était pleine d’être. Mais le chemin va dans les deux sens. Et lorsque tu as douté, tu as rencontré ton émotion. Et cette émotion traversée, t’a ramenée au sentiment de ta valeur.
Votre cœur reste vivant tant que cette circulation a lieu, de la superficie vers les profondeurs, des profondeurs à la superficie.
Lorsque vous avez des sentiments, positifs ou négatifs, accueillez-les avec curiosité, afin que vous alliez voir, même rapidement, si l’accès au niveau d’en-dessous, celui des émotions, est accessible. Quelle émotion avez-vous ? Puis connectez-vous à l’être, et revenez à la surface, par les émotions puis les sentiments.
Si jamais il existait un blocage, prenez le temps d’aller voir quelle émotion se situe sous cette idée de blocage. Puis revenez à l’être, et remontez à la surface. Émotions, sentiments.