Contexte : Geneviève demande quelle est l’attitude juste à adopter pour faire venir la paix dans ses relations avec une famille de son voisinage.
Adrien : Je te vois projetée dans une scène où tu es enfant, où tu joues à un jeu de mains mais où tu n’as plus de partenaire de jeu. Il semble que cette expérience de te retrouver sans partenaire fasse remonter en toi un sentiment de déception par rapport à ce que la vie offre. Il y a une sorte de rancœur qui est là. Pas une rancœur vengeresse, juste une plaie qui est encore là pour attester de la croyance que la vie finit toujours par être décevante.
L’Esprit universel dit : Une part de toi croit encore que le choix de l’amour quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte, est un pari risqué. Un pari où tu risques à tout moment de laisser ton cœur tendre sous les griffes acérées de prédateurs ou de brutes maladroites.
Une part de toi voudrait ré-envelopper le cadeau de ton cœur et le ramener à toi comme pour le couver un peu plus, panser ses plaies – dans les loges du théâtre où d’habitude il s’expose. « Le spectacle est terminé. » « Méchant public, qui n’avez pas su prendre soin de moi ».
Il n’y a pas de jugement dans ce que je dis. Cette attitude est loin d’être ridicule. Elle est tout à fait légitime étant donnée la douleur que parfois tu ressens, de voir ce qu’il y a de plus précieux en toi être éraflé par l’indifférence ou la moquerie.
Néanmoins je t’invite de tout coeur à laisser ton coeur se fondre dans le mien, afin que tu ressentes mon amour infini, et que ton coeur puisse être augmenté du mien.
Quand pour ton cœur le spectacle est terminé, c’est alors que le mien se montre et que le show commence. Aux limites de ce que vous pouvez aimer, c’est l’Amour de Dieu qui prend le relais. Ici il est compris qu’il n’y a pas de sacrifice, car ce point de jonction, ce point de bascule vous fait accéder à tout ce que vous aimez. Vous y trouvez la liberté, la joie, le pouvoir, l’infini compassion et une sérénité parfaitement justifiée étant donné l’océan de sagesse dans lequel vous baignez maintenant.
Ne fais rien, et laisse-moi prendre le relais.