Contexte : Lorène et Adrien demandent une première guidance aux êtres de la nature de leur jardin. Un premier rituel de connexion leur est donné.
Adrien : L’image qui m’est donnée c’est un coquillage qui ressemble à une corne de licorne, conique en colimaçon. Il y a l’idée d’un chemin d’élévation. (Cela nous rappelle un rituel effectué dans la forêt de Rambouillet avant notre mariage en 2019, où il s’agissait de rendre le feu sacré des églises à la nature, en le déposant sur un autel prévu à cet effet, en haut d’un chemin de terre qui montait à la manière d’un escalier en colimaçon.)
Idée d’une verticalité, d’un alignement, le coquillage est posé à la verticale et la pointe vers le haut. Et d’aller progressivement vers plus de précision. Accepter au début qu’il y ait un certain jeu, un certain bâillement comme dans un pantalon trop large. Qu’au fur et à mesure la relation se resserre et devienne plus précise.
Je vois une sorte de courant d’air et de lumière qui passe au travers du jardin depuis derrière le charme ; un vent de lumière dorée qui vient tout serrer contre soi, apporter cette chaleur d’amour jusqu’à la façade de notre maison, comme une vague qui viendrait s’échouer sur la façade de notre maison.
Il est question du rapport entre l’intérieur de notre maison et l’extérieur.
Les esprits de la nature disent : Il se passe beaucoup de choses à l’extérieur de votre maison, dans l’enclos de votre jardin. Il se prépare beaucoup de choses. Depuis le jardin nous veillons sur vous.
(Je vois des êtres calculer le temps, comme s’il faisaient des calculs astrologiques… Il se concertent autour de ces calculs. C’est comme si cette assemblée qui se consulte était en train de diagnostiquer ce qui se passait pour nous et dans notre relation avec le monde spirituel, très régulièrement. Très régulièrement il y a une sorte de mise à jour et un diagnostique pour voir ce qui serait le plus propice pour nous maintenant, afin que puisse se faire entrendre la résonnance de notre relation. Ce sont des calculs comme on accorde une guitare ou un violon. Régler la molette.)
Il m’est montré que de leur point de vue, il arrive qu’on cogite trop longtemps dans la maison. Comme si nous ignorions que nous avions deux espaces. Et que parfois un simple tour de jardin pourrait nous aider à sortir de nos cloisonnements mentaux, en invitant également dans notre réflexion l’assistance des êtres de la nature.
Je vois une silhouette (toi ou moi) aller sur l’allée gauche de notre jardin, faire le tour du charme, revenir sur l’allée droite et être suivie, à partir du moment où l’on dépasse le charme, par une ribambelle d’êtres de la nature, une ribambelle joyeuse qui danse.
Ça me redit :
Les esprits de la nature disent : Depuis votre jardin nous sommes attentifs à vous et nous voudrions que vous preniez conscience/soyez conscients de cette attention qui vous est portée, de sorte que vous ne vous sentiez jamais seuls dans votre jardin, mais toujours dans une conversation ouverte avec nous. Cela vous fera reconnaître le caractère sacré de cet espace. Où que vous soyiez, à l’intérieur de votre maison ou dans votre jardin, vous évoluez dans un espace sacré.
Adrien : Y a-t-il des rituels qui pourraient nous aider à nous sentir plus connectés ?
Je me sens connecté à mes pieds nus sur le sol.
Les esprits de la nature disent : Une première chose serait de prendre le temps de sentir la vibration de la terre sous vos pieds, de sorte que vos jambes portent cette vibration lorsque vous faites un tour de jardin. Vous pouvez entrer dans l’espace de votre jardin comme des judokas entreraient sur un tatami.
Cela, bien sûr, au moment où vous désirez nous inviter à coopérer dans votre esprit; à faire avancer un sujet de réflexion. Cela peut être pour vous une première habitude. Et sentez lorsque vous avez besoin d’une épaule réconfortante, que notre communauté (je les sens très dans le relationnel, comme les chiens) a très envie d’être en relation avec vous et de vous apporter cette présence, d’être là pour vous.
Une autre idée serait de disposer un petit pot sur le petit muret à gauche en sortie de jardin, dans lequel vous viendrez déposer un caillou de votre choix à la fin d’un tour de méditation, pour nous remercier et acter du cadeau qui vous a été fait.
Adrien : Il n’est pas proposé de mettre un sceau de cailloux à l’entrée, mais plutôt d’avoir un endroit où les stocker dans la maison.
Lorène : Quel type de cailloux ?
Adrien : Je vois des cailloux blancs aux formes arrondies (non cassantes)
Lorène : Quelque chose peut-elle nous être dite sur la manière de prendre soin de notre jardin ?
Les esprits de la nature disent : Nous vous conseillons vivement de vous décharger de toute culpabilité concernant votre ignorance de ce que vous faites lorsque vous vous occupez de votre jardin. Il n’y a rien de mal. Le plus important est votre relation avec nous. Et nous voulons que cette relation soit légère, joyeuse et chaleureuse. L’essentiel des guidances que nous vous offrirons ne concerneront pas l’entretien de votre jardin. Ce n’est pas pour cela que nous sommes là. En revanche, l’entretien de votre jardin sera une des manières que vous aurez d’entrer dans une relation de gratitude et de respect envers nous.
Pour le moment nous ne voulons pas vous donner d’indication précise sur la manière de prendre soin de votre jardin. Sinon de faire ce que vous sentez sans vous soucier de faire mal.
( Et ce que je vois c’est que le jardin c’est une friche, c’est l’image qui m’est donnée. C’est comme ça qu’ils le voient. Même s’il y a plein de plantes il n’y a rien pour eux, on ne peut rien vraiment détruire.)
Allez le coeur léger, et mettez-vous en marche pour nouer cette relation avec nous par les moyens que nous vous avons proposés.
Lorène : C’était clair pour toi le processus ? Quand prend-on le caillou ?
Adrien : On choisit le caillou dans la maison, et on le prend dans l’esprit d’aller faire une demande aux esprits de la nature. On sort, on se déchausse pour sentir l’énergie de la terre. (Il n’est pas précisé qu’on ne se rechausse pas après). On passe par l’allée gauche, on fait le tour du charme, on revient par l’allée droite, et à la fin on dépose le caillou dans le pot sur le muret en remerciement.
Adrien : Bon, bah merci beaucoup, et bisous ! *rires*
Lorène : Des bisous ! *rires*