Contexte : Adrien se sent attiré par les belles maisons. Devant la force de cette attirance, il demande à l’Esprit universel à quoi elle est due.
Adrien : Je vois un cintre accroché à la barre horizontale d’une penderie. Et je vois l’action d’accrocher une robe de chambre à ce cintre. La robe de chambre étant en soie, elle n’accroche pas, glisse sur ce cintre et tombe par terre. Il y a une tentative de la remettre qui échoue également jusqu’à ce qu’elle n’échoue plus. Mais là encore l’équilibre est fragile.
Je ressens le besoin de respirer à pleins poumons, de prendre de la dimension dans l’espace.
J’ai aussi l’image d’une chaussure qui me renvoie au plaisir de trouver chaussure à son pied, d’être comme accueilli par la chaussure.
L’Esprit universel dit : Trouver une chaussure à votre pied. C’est finalement le rêve que vous faites tous. Trouver le bon contexte, les bonnes circonstances, les bons endroits, les bonnes places, les bonnes relations, le bon salaire, le bon lit, les bonnes affaires. Trouver chaussure à votre pied.
Ces impulsions que tu as sont les restes de ton désir de trouver à l’extérieur de toi une réponse à ton sentiment d’abandon. Tu te sens profondément perdu et tu voudrais qu’une circonstance vienne te prendre dans les bras et te dises : « voilà, mon fils, voilà, mon amour, tu as trouvé l’endroit où tu seras bien pour toujours. »
Ton rapport aux maisons est le même que celui que tu entretiens avec la perfection des corps. Tu admires les beaux corps et te dis que si tu pouvais leur ressembler où être en proximité avec eux, tu aurais à jamais une source d’inspiration au bien-être, à la joie, à l’harmonie.
Pour les maisons c’est pareil. Elles répondent à ton fantasme de joie, d’harmonie, de paix, de bien être.
Tu as aussi cette attirance, dans une moindre mesure, avec les voitures ou avec certains paysages de villages charmants où coule une rivière, ou même avec certains plats de ton enfance.
Tout cela répond au même besoin de trouver un lieu où tu es chez toi. Un lieu de perfection où tu te reconnais.
Et ce lieu de perfection est dans ton esprit.
Adrien : Y a-t-il quelque chose que je pourrais faire ou penser chaque fois que j’ai ce genre d’attirance pour me défaire de cette recherche extérieure de sérénité, de bien-être ?
L’Esprit universel dit : Chaque fois que tu observes cette attirance, ris-en et offre-la moi en prière en me demandant de te rappeler Qui tu es et où est ta demeure.
Que cette demeure vive en toi. Amen.