Contexte : Lorène revient d’un séjour où elle a été amenée à aborder le sujet de la relation à l’Esprit avec plusieurs proches. Elle demande si l’Esprit universel a un feedback à lui faire à ce sujet.
Adrien : Il m’est donné l’image d’un bateau à voile. C’est un petit bateau qui avance calmement sur la mer. Il y a l’idée d’une vitesse de croisière, d’une vitesse constante, d’un parcours sans embûche. Et je sens que se dégage du bateau une sérénité invitante, qui crée des liens d’amitié. Je n’arrive pas à voir avec quoi ces liens sont créés. Je vois les quatre cordes tirées du bateau et tendues au-dessus de la mer, mais je ne vois rien au bout. Il y a juste l’idée que ces cordes invitent, attirent, sont comme des mains tendues.
Le bateau continue à avancer avec ses mains tendues, qui ne sont pas des bouées de sauvetage. Il n’y a pas de désir de sauver. Simplement une invitation, comme une tendresse portée à l’extérieur.
L’Esprit universel dit : Tu navigues par beau temps. Il y a ce qu’il faut de vent dans tes voiles pour que le voyage se déroule sans encombre, pour que ta vitesse soit constante.
C’est aussi ce que tu as appris. Tu n’as plus besoin de vives accélérations. Tu n’es plus attirée par l’exercice d’une compétence à tirer des bords. Tu te reposes dans la sérénité.
Parce que ton esprit est calme, la mer l’est aussi.
Il est bon que tu restes vigilante à ne pas lancer les bouées de sauvetage. Car alors la mer s’agiterait pour toi et tu te verrais t’épuiser dans l’usage de tes compétences pour ne pas chavirer alors que tu tentes de sauver les autres. Ce jeu-là est inutile.
Ta seule responsabilité est d’accueillir l’état d’esprit qui rend la mer calme. Alors, la mer devient calme pour toi et tu tends des perches à ceux qui désireraient voyager par beau temps.
Ces perches tendues ne te demandent aucun effort. Elles sont tendues par le simple fait de l’ouverture de ton esprit qui se joint inévitablement aux autres car il désire l’union et sait qu’il avance vers là.