Contexte : Adrien sent ses défenses s’effondrer. Tout son fonctionnement concernant l’argent et les possessions est retourné. Désirant laisser l’Esprit universel opérer ce retournement, il demande si une guidance pourrait lui être apportée.
Adrien : Je vois un détective de dessin animé avec un trench coat, un chapeau. Il a les yeux bandés de noir et il avance secrètement. Il vient clouer une lettre sur un arbre. C’est comme une lettre d’éviction. Comme le genre de lettre qu’il y avait affiché chez ma mère et qui disait que son appartement allait être vendu aux enchères. Je vois que cette lettre ne tient pas, elle glisse sur le clou et s’arrache. Parce qu’il pleut, elle est emportée par les eaux. Et je vois que dans cette scène-là, même si la lettre ne tient pas, je ne reste en contact qu’avec ce personnage fourbe et maniganceur, malveillant, et maintenant l’absence de lettre… mais c’est comme si j’attendais qu’il trouve autre chose et comme si je ne me contentais que de lui et n’acceptais que lui comme compagnon.
L’Esprit universel me dit que ce n’est pas l’image d’un détective mais celle d’un voleur.
L’Esprit universel dit : Chaque fois que vous considérez comme vôtre le temps que vous avez, l’argent que vous avez, les biens que vous avez, les relations que vous avez ; chaque fois que vous considérez comme vôtre quelque chose en ce monde, vous aurez peur qu’un voleur vienne vous le prendre. Et lorsque c’est Moi qui vient frapper à votre porte pour vous demander de me les donner, vous vous attendez à ce qu’un voleur se cache réellement sous cette demande et que tous vos efforts, qui vous ont conduits à amasser ces biens, soient ainsi dérobés.
Ce rapport à la possession limite la perception que vous avez de vous-mêmes.
Adrien à Lorène : Là, Il me renvoie vers une blague des Inconnus au sujet de la secte Richenou. C’est une secte dirigée par Skippy, un bandit. Skippy dit à ses adeptes : « Tout bien que tu détiens est un souci qui te retient, et Skippy est là pour vous débarrasser de tous vos soucis » *rires*
L’Esprit universel dit : Le fond de cette blague, la théorie selon laquelle vos biens sont des soucis qui vous retiennent, est tout à fait pertinent. Vous avez tendance à donner à tout ce que vous possédez la capacité de le faire.
Lorsque vous perdez quelque chose, vous êtes tristes. Lorsque vous ajoutez quelque chose à ce que vous avez, vous êtes en joie.
Cette joie comme cette tristesse sont la marque du pouvoir que vous donnez à vos possessions de vous retenir.
Je ne suis pas le voleur de la blague des Inconnus, mais je vous conduis véritablement vers la libération de tous vos soucis.
Je parle d’allègement. Je vous allège de la responsabilité de tenir vos comptes, de maintenir votre style de vie. Je vous allège de la responsabilité de trouver votre réussite là-dedans. C’est ainsi que je vous fais gagner du temps.
Chaque fois que vous vous réjouissez d’avoir fait une affaire, d’avoir gagné quelque chose, ou chaque fois que votre cœur se serre à la vue d’une dépense, d’une perte, priez que je redonne à votre esprit le sens de la valeur.