Contexte : Lorène est surprise par la véhémence des dernières guidances reçues avec Adrien. L’Esprit invite à la fermeté, à la droiture, à la clarté. Lorène prend un peu peur et se demande si cette tenue est compatible avec l’amour qu’elle connaît. L’Esprit universel lui répond.
Adrien : L’image que j’ai c’est celle d’un chevalier qui combat un dragon.
L’Esprit universel dit : Le chemin a besoin d’être clairement dessiné. Nous devons paver une voie la plus claire possible. D’une clarté telle qu’elle pourrait en éblouir certains. Mais il est essentiel que cette voie soit perçue de loin, pour que le plus grand nombre d’entre vous la repèrent et se dirigent vers elle.
Vous qui êtes en chemin, vous devez appeler vos frères à vous rejoindre. Les chemins qu’ils ont empruntés jusqu’ici ne les satisfont plus. S’ils s’arrêtent un instant ils le reconnaîtront. Ils vivent le retour du même. De la même insatisfaction. L’appel doit être fort pour être entendu. Il ne s’agit pas bien sûr de les effrayer, mais d’attirer leur attention, de telle manière que l’invitation que vous leur avez faite reste dans leur esprit même s’ils la refusent.
Nous comprenons l’envie de douceur. L’envie de bercer vos frères de douces paroles, de paroles réconfortantes, de paroles d’amour. Il y a un temps pour ça. Mais ces paroles d’amours ne sauront être entendues d’eux si leur attention est dispersée, si aucun désir d’entendre et d’écouter ne leur étreint le cœur. Voilà pourquoi un premier choc de réveil est nécessaire. Cela n’empêche en rien l’amour qui vient après. Bien entendu l’amour vient aussi pendant, mais je comprends qu’il ne soit pas toujours reconnu comme tel. Lorsque des parents voient leur enfant jouer avec un objet tranchant, ne se saisissent-ils pas de l’objet avec force et détermination pour l’éloigner de leur enfant ? Cela aussi est de l’amour.
Vous devez être tranchants. Vous devez délimiter très nettement le chemin dans cette jungle de lianes qui l’entravent. Votre voix* doit être claire. Ce n’est pas une mince responsabilité que d’être au service. Vous ne pouvez plus céder à la complaisance. Vous ne pouvez plus demander à être reconnus de l’amour humain. Vous êtes missionnés.
* jeu de mots voix/voie