Contexte : Adrien sent que des peurs lui tenaillent l’estomac. Il sent que ces peurs sont liées à l’action qu’il mène de communiquer les messages qui lui sont transmis. Il demande à l’Esprit universel de l’éclairer à ce sujet.
Adrien dit : L’image que j’ai c’est un arc qui tire une flèche qui a une pointe lumineuse, comme s’il y avait une étoile au bout. Il y a une inquiétude que je ne puisse pas tirer suffisamment la corde pour projeter la flèche. Une inquiétude que mon pouvoir d’attraction ne soit pas assez puissant, ce qui fait que je cherche à droite et à gauche des alliés, des gens qui pourraient tirer avec moi.
Une grande joie que j’ai eu ce matin c’est de voir la complémentarité de nos actions avec Lorène. Je sentais vraiment qu’en terme d’alliés, il y avait au moins un noyau fort qui avait une capacité d’appel assez importante.
Il y a aussi une angoisse dans le sens où je ne me fais pas confiance que je ne vais pas nourrir de la rancœur, de la frustration, de l’amertume, vis-à-vis de l’absence de réponse ou de soutien extérieur.
L’Esprit universel dit : Il y a quelque chose que tu ne comprends pas Adrien quant à la façon dont tu joues ton rôle. Ton rôle est dans le maintien d’un appel fort et permanent, qui dure dans le temps. C’est une course de fond.
Le fait qu’aujourd’hui tu ne sois pas entendu joue un rôle dans l’apprentissage de ta patience, te pousse à faire le choix de la persévérance. Te pousse à développer l’endurance nécessaire au maintien de ce message.
Les peurs que tu expérimentes en ce moment sont causées par ta peur de ne pas être endurant, résistant, persévérant. Rappelle-toi que j’ai dit un jour que l’appel à l’indépendance, et l’appel à la persévérance, ne laissent pas de place à l’ego. Ton expérience sera riche de ces deux aspects : indépendance et persévérance.
Comprends bien que la persévérance n’est pas la persévérance à maintenir une forme, comme celle d’aller aux réunion d’Un Cours en Miracles* ou de lire ce livre. Ta persévérance est éprouvée dans ton désir de maintenir une parole, même lorsque peu l’écoutent. De maintenir des actions, même lorsque peu y sont sensibles.
Seule une assise profonde dans le siège de ta paix d’esprit pourra t’aider à continuer de chanter même lorsque personne n’écoute.
Comme tu le fais, lorsque tu doutes du bien fondé de ton action, observe cela. Observe les peurs. Et reviens à ta paix. À mesure que cela arrivera, tu t’éloigneras de moins en moins de ton siège, et tu pourras agir depuis ta paix.
Pour le moment ce n’est pas encore le cas. Tu agis pour la paix, mais ton action te fait lever de ton fauteuil, et tu oublies la paix qui était la tienne. C’est un apprentissage normal lorsque quelqu’un choisit de mettre sa paix en action. Il est généralement tenté de donner plus d’importance à cette action qu’elle n’en a en réalité.
Tu as commencé cet apprentissage, qui est d’agir pour et par l’Esprit. Et la distance entre ton siège et ton action deviendra plus mince à mesure que tu t’exerceras.
*Cela fait référence à un groupe d’Étude du livre Un Cours en Miracles qui se réunit à Paris et dont Adrien a longtemps fait parti.