Contexte : Adrien, dans sa démarche de se libérer d’un mode de relations sexuelles qui ne lui convient plus, demande à l’Esprit universel s’il peut lui apporter quelques conseils pour l’accompagner dans sa transition.
Adrien : Je vois une lame de patin à glace, j’entends le “fchhhhhh” de la lame qui glisse sur la glace, je sens la fraîcheur de la glace fondue, de l’eau, je sens de l’énergie dans le freinage des patins sur la glace, je sens l’énergie déployée par le patineur, la patineuse.
Avec l’idée du patin, ce qui m’est montré c’est l’idée de virages nets, énergiques, de directions maintenues précisément, l’idée d’être sur le fil du rasoir. Mais pas dans l’idée d’un risque, plutôt dans l’idée d’un chemin qui est décidé, qui part tout droit, et s’il doit virer, vire sec et vif à chaque intersection.
Je vois une ligne d’horizon avec une route qui se perd à l’horizon, on voit la route qui fuit comme ça en perspective, et sur la route il y a une étoile jaune à cinq branches, et elle se dirige vers le point de fuite. Et vers ce point de fuite en fait il y a une cible comme pour un jeu de fléchettes. Au centre, on peut imaginer que c’est un grand soleil couchant qui se situe sur le point de perspective, le point de fuite de la route ; qui est bleu, et y a des cercles concentriques qui sont rouges.
L’Esprit universel dit : La route est prise et le but sera atteint. Rappelez-vous de l’Étoile, l’Étoile qui vous guide. Rappelez-vous de relever la tête vers elle, de vous rappeler de votre dignité ce faisant. Rappelez-vous que votre but est noble, que vous êtes en marche vers une destination sacrée, tout comme les rois mages se dirigeaient en suivant l’étoile du berger, pour aller vers l’endroit sacré de la naissance de Jésus.
Ayez la même joie, la même espérance. Essayez de garder vos yeux rivés sur l’Étoile, afin de ne pas trop vous préoccuper de votre condition de vie terrestre, afin de ne pas adopter une attitude de plainte Nourrissez plutôt l’image de votre souhait, parlez-en comme de votre amour.
Adrien : D’un côté le but est clair, mais je ne vois pas bien à quoi ça peut ressembler.
… Je vois un enfant qui est déguisé en soldat, il marche à la suite d’une armée de soldats, et derrière lui il tracte un petit canon, et son petit canon il est pas droit, il « débande », il bande mou, enfin il ne bande pas.
Et donc ce petit enfant se pose plusieurs questions. Il ne sait pas ce qu’il fait là. Il voit tous les autres petits garçons qui braquent leurs canons, qui eux sont bien droits, et ils sont contents, ils le font comme un seul homme, synchros et bien chorégraphiés. Et le petit dernier, il ne sait pas trop, il n’arrive pas trop à jouer à ça, il ne sait pas ce qu’il va faire de son canon. Et par rapport à ça du coup il ne trouve pas vraiment sa place, il est là, mais un peu comme un élève qui a oublié ses cahiers d’exercices à un cours.
Les gamins tirent avec leur canon, ça lance des doigts d’honneur. Les doigts d’honneur arrivent dans une armée adverse qui court à pied vers les canons. Ils se font décimer par les doigts d’honneur qui explosent.
Le petit garçon, qui n’a pas un canon qui fonctionne, se met à la couture. Il fait d’autres activités créatives à côté, il ne participe pas à ça. Il fait de la couture, et là il y a un fil qui se tend, il tire le fil un peu comme un fil d’Ariane. Il le suit, le fil l’emmène sous terre, sous ce champ de bataille. Il y a comme une sorte de jardin.
C’est un jardin qui est vraiment très très beau, qui est paisible, qui est très vivant, qui brille. Dans le jardin, il est connecté vraiment avec l’idée de la beauté. C’est une sorte d’amour spirituel qu’il y a dans le jardin. Ça me fait penser à C., le fait que je n’ai jamais eu envie sexuellement d’elle.
C’est une façon d’être amoureux tout le temps, sans canon.
En fait, la sexualité change. C’est une fusion avec la beauté.