Contexte : Une participante aimerait qu’une voie s’éclaire pour elle, afin qu’elle puisse contribuer positivement au monde. Elle demande une guidance à l’Esprit universel.
Adrien : Je vois une jonquille qui se penche sous le vent… Je vois aussi une rose qui progressivement s’ouvre, il y a l’idée de tourner autour de la rose, comme s’il y avait un chemin autour, pour en contempler la beauté…
L’Esprit universel dit : Je t’invite à ralentir. Prends le temps de revenir à un pas de marche. Et pas de n’importe quelle marche : à un pas de balade. Lorsque tu marches d’un pas de balade, chaque pas que tu fais t’apporte l’équilibre nécessaire à la stabilisation de ton regard. Il n’y a pas d’urgence, tu ne te décentres donc pas. Simplement tu avances, le cœur connecté à ta base, et le regard ouvert. Dans ces conditions, tu vois facilement la beauté et les opportunités qui te sont offertes.
Comprends que tu dois décider pour toi-même que tu es digne de cette qualité d’harmonie entre toi et la nature. Tu es digne d’accorder ton rythme à celui de ton coeur, et à celui de ce que tu aimes. Et ce temps d’accordage ne peut se faire qu’au rythme d’une balade.
Tu as besoin de garder le champ suffisamment disponible pour que ton oreille puisse saisir la finesse du trésor que la vie a à t’apporter.
S’il y a des bourrasques, sache que c’est toi qui les a mises là. Tu les as mises là par ta croyance que la vie est faite de bourrasques.
Il y a des bourrasques, mais il y a aussi de grands moments de soleil et de ciel clair. Regarde en toi les endroits qui appellent la bourrasque comme un élément rassurant où les forces que tu as développées reconnaissent leur utilité. Observe ton corps se contracter lorsque tu fais appel à ces forces, à l’image de cette bourrasque.
Chaque fois que tu sens ton corps se contracter, chaque fois que tu anticipes une bourrasque, rappelle-toi du ciel bleu, du soleil, et de la balade. Rappelle-toi que ce que tu veux réellement, est de contempler la rose en prenant ton temps, en t’accordant à elle, et en laissant le champ ouvert.
Le regard que tu veux porter sur la vie, ce regard qui te permettra de voir réellement la vie, c’est celui-là même qui t’apportera l’opportunité dont tu as besoin.