Contexte : Isabelle est prise d’impatience. Les temps passe, ses projets avancent peu et elle s’inquiète de vivre au-dessus de ses moyens. Désirant renouer avec sa vision claire, elle demande de l’aide à l’Esprit universel.
Adrien : Je vois un pantalon bleu, il y a l’idée d’enfiler ce pantalon, est-ce qu’il est à notre taille… Je ne sais pas ce que c’est que cette histoire de pantalon. Là, je vois que je suis toi, je suis en train de déboutonner le pantalon, d’enlever le pantalon, de vouloir remettre ce pantalon… Finalement ce pantalon je ne l’aime pas, puis finalement je brûle le pantalon, j’attaque clairement le pantalon, et puis je regrette parce que j’ai froid aux jambes, maintenant je n’ai plus de pantalon, je suis un peu en panique, j’ai envie de trouver très vite un nouveau pantalon, je me sens idiote de ne plus avoir de pantalon. Et je suis en colère, parce que je vois plein de pantalons sur la route, mais y en a aucun qui est à moi.
Quand est-ce que je vais trouver mon pantalon ?
L’Esprit universel dit : Pour toi Isabelle, le temps est au « do-it-yourself ». C’est à toi de coudre ton pantalon. L’industrie du prêt-à-porter ne correspond plus à ton besoin.
Il y a certes des avantages au prêt-à-porter, et tu les reconnais en ce moment. Comme le prix bas des pantalons. Le prix raisonnable, accessible.
Et te voilà partie dans une entreprise de création haute-couture. Cela prend du temps. Mais la pièce que tu es en train de coudre est une pièce unique. Une pièce où tu couds à la main des perles, des broderies, des incrustations de bijoux. Rien n’est trop beau pour le pantalon que tu es en train de coudre.
Cette entreprise te donne l’impression que tu es en train de créer une pièce qui est au-delà de tes moyens. C’est vrai. C’est au-delà de tes moyens, mais ce n’est pas au-delà de ton intention. Et ton intention appelle ces moyens.
Parce que tu maintiens ton intention, ces moyens sont appelés à toi, créés par ton intention. Tes moyens n’existeraient pas sans elle.
Et avec ton intention qui est au-delà de tes moyens actuels, tu crées réellement de la richesse, car tu développes des moyens qui n’étaient pas à ta portée auparavant.
Demandez, et vous recevrez. Cela vous a été dit maintes fois. L’acte vraiment généreux, l’action généreuse, est de demander au-delà de vos moyens. Car alors vous créez.
Prends le temps de reconnaître la petitesse en toi. Tous les jugements qui visent à définir les murs qui t’enserrent. Observe ces mécanismes intérieurs. Prends conscience de l’étendue de cette petitesse. C’est grâce à cette prise de conscience que tu seras de plus en plus désireuse d’ouvrir les portes, de laisser tomber ces murs, de voir ton horizon s’élargir, et d’être ouverte à ce qui vient vers toi et que tu n’attendais pas.
C’est un chemin difficile, douloureux, comme lorsque vous vous étirez pour gagner en souplesse, mais c’est un chemin nécessaire, que ton cœur désire. Prends courage. Tu n’es pas seule.
… Et tu as de jolies petites fesses toute nue ! *
* Cette blague fait référence à une discussion sur la nudité qui à précédée la séance.