Contexte : Lorène voudrait trouver plus d’aisance dans ses activités et dans ses relations.
Adrien : Je vois des passages de couches d’enduit, comme j’ai fait aujourd’hui, et je vois aussi des papillons, et c’est vrai que c’est ce que je fais avec l’enduit et le couteau, ça s’appelle « papillonner ». J’entends le bruit caractéristique que fait le couteau sur le mur.
L’Esprit universel dit : Avec l’idée de couches vient l’idée de lourdeur. Des couches et des couches, des charges et des charges. Des quantités de choses à faire, de choses que vous voudriez faire, de choses en attente, qui pèsent également sur vos épaules.
Pensez au papillon. À la légèreté de ses ailes. Les couches n’ont pas besoin d’être plus épaisses ou plus lourdes que les ailes d’un papillon. Aisément elles pourraient s’envoler, se détacher de vous, prendre de la hauteur, comme si elles étaient portées par un souffle chaud provenant d’en-dessous.
C’est ce qui se passe quand vous me laissez prendre en charge les choses que vous avez à faire. Lorsque vous faites confiance en ce que je m’occuperai de tout pour vous, vous vous concentrez sur votre connexion à moi, et c’est cette connexion vers laquelle se tend votre vigilance qui souffle cet air chaud sous vos couches d’engagements.
La confusion que tu expérimentes vient d’une question mal posée, qui met en opposition ta volonté de prendre soin de toi, et celle d’être présente à tes engagements.
Tant que tu maintiens ta décision de me laisser prendre en charge ton corps, les actions de ton corps, et toute ton organisation, tu honores en même temps ces deux objectifs. Tu prends soin de toi, car alors tu ne portes plus, et tu honores le seul engagement que tu aies jamais eu, qui est d’honorer ta relation avec moi.
Lorène : Comment puis- je être plus apaisée dans mes relations avec les autres ?
Adrien : Là je vois des gouttes de pluie sur une vitre, mais comme si la pluie était dans une matière visqueuse, comme de la colle.
L’Esprit universel dit : Tu voudrais que la vitre reste transparente et claire afin qu’elle laisse franchement passer la lumière. Mais lorsque tu viens poser ta main dessus pour retirer les gouttes d’eau qui floutent la vision, alors tu te retrouves la main collante, et ce n’est plus seulement ta vision qui est obscurcie, mais ton toucher qui est altéré. L’amitié devient gênante, car alors pour serrer la main, tu ne peux qu’offrir une main collante, qui prend l’autre au piège de tes jugements.
Si tu vois que la vitre est sale, et que ton cœur désire plus de clarté, de clarté sans compromis, prie en ton cœur de reconnaître la lumière toujours présente, malgré les filtres, et trouve une détente dans la connaissance que rien ne peut réellement entraver la lumière.
Relâche ton frère de ton exigence qu’il soit un canal parfait pour la lumière. Et vois la lumière au-delà de lui, au-delà de ce qu’il te montre. Dans tes yeux, il verra ce que tu vois, et il apprendra progressivement, patiemment, à l’apprécier.