Contexte : Revenue d’une cession de dessin avortée, Lorène observe qu’elle n’a plus d’engouement pour le dessin. Elle se pose la question de son rapport au dessin, et voudrait savoir s’il est juste pour elle de se forcer à produire afin d’assurer les contrats d’exposition qui lui ont été proposés. Elle pose la question à l’Esprit universel.
L’Esprit universel dit : Ton rapport au dessin ne saurait être celui de l’effort. Tu ne voudrais pas mettre ton cœur de côté afin de pratiquer ton dessin, car c’est bien ton cœur qui a donné à ton dessin sa dimension. Ce n’est pas à ton cœur d’être attiré par ton dessin, mais c’est bien ton cœur qui l’aimante. C’est bien ton cœur qui l’appelle à lui. Ainsi, continue de choisir ton cœur. Lorsque tu parles de ton dessin, il est beaucoup question de lourdeur. Aujourd’hui il y a eu la lourdeur des cadres, il y a eu la lourdeur provoquée par le manque d’énergie à te mettre à dessiner, il y a eu la lourdeur de ta nuque, de ta tête, il y a eu la lourdeur qui t’a retenue un moment de regarder vers l’étoile*. C’est de cette lourdeur que tu ne veux pas.
La lourdeur est celle du joug que vous posez sur vos épaules. Celui du travail forcé. Vous placez ce joug sur vos épaules par amitié envers vos frères et sœurs, pour leur montrer que vous aussi vous avez choisi de partager leur sort. Que vous aussi vous avez choisi de baisser la tête, de regarder le sol. Et par ce choix vous vous sentez liés à une communauté que vous jugez grande. Vous faites partie du plus grand nombre. Et parce que vous faites partie du plus grand nombre, ce doit donc être que vous n’êtes pas seuls. Quelle curieuse décision que de vous réduire en esclavage dans l’espoir d’être soutenus et accompagnés par ceux-là même qui pensent vouloir cela de vous !
Vous n’êtes pas seuls, et ça vous le reconnaissez lorsque vous vous connectez à votre Être véritable, à votre liberté, à votre force, car ainsi vous vous connectez à la force, à la liberté, à l’énergie mise à disposition par l’Être véritable de chacun.
Adrien : J’entends dans le demande de Lorène une inquiétude par rapport aux expositions qui lui sont proposées. Comment y répondre? Pourrait-on avoir un conseil sur cela ?
Un temps.
Adrien : Je propose qu’on fasse une autre guidance demain. Là ce que j’ai entendu c’est que l’important est la communication, tu peux être complètement transparente avec les personnes qui te font des demandes d’expositions. Par exemple, de leur dire qu’en ce moment, là maintenant, tu ne sais pas. Que pour l’instant tu n’as pas l’énergie, l’inspiration disponible pour assurer une exposition, mais que ça peut changer à tout moment. L’autre chose, c’est qu’il t’est invité à regarder en toi. Effectivement, de lâcher prise complètement de l’idée du dessin, pour aller voir en toi sans a priori, qu’est-ce qui maintenant émerge, mais sans non plus d’attente que ça émerge d’un coup. Juste de te donner ce temps de voir ce qui là, en toi, a envie d’émerger – mais calmement, tranquillement, simplement. Et effectivement pas forcément dans le dessin, laisse-toi complètement ouverte à ta prochaine envie. Pour l’instant dans la phase dans laquelle tu es, le dessin est associé à la lourdeur, et que c’est quelque chose que tu peux utiliser ; toutes les pensées qui se rapprochent au dessin, tu peux les utiliser pour transmuter la lourdeur en légèreté. Quand tu vois tout ça, le reconnaître déjà, et faire ce geste d’élévation pour porter ça à l’étoile et focaliser sur l’étoile, de manière à ce que tu puisses prendre toutes ces pensées de lourdeur comme un ascenseur qui prendrait des passagers pour les emmener en haut. C’est un peu ton rôle de « passeur d’idées lourdes vers la légèreté ».
* cf. la guidance : « L’appel de l’étoile »