Contexte : Adrien et Lorène font un point avec L’Esprit universel pour voir où ils en sont.
Adrien : Je vois un vase bleu avec deux lys blancs qui regargdent chacun de leur côté, et je vois un troisième lys au milieu qui n’est pas ouvert encore. Je vois que cette scène est baignée d’une lumière blanche dorée qui vient d’en haut et qui entoure le vase.
Je vois un signe routier de flèche luineuses qui indique un virage vers la droite. Je vois qu’en tournant dans le sens de ces flèches il y a une sorte de grande route claire entourée de forêt qui se présente. Idée de voie royale, d’amplitude, de fraîcheur, d’ouverture, il y a beaucoup d’air.
L’Esprit universel dit : C’est donc ici que vous êtes arrivés. Vous êtes à l’aube d’un nouveau chemin qui n’a de nouveau que l’allure à laquelle vous le parcourez. Il est question de prestance. Votre pas se veut majestueux, conscient de la richesse qui vient à sa suite. C’est un pas digne car il sait que la qualité de sa prestance fait l’ouverture à la présence sacrée qui le suit. Rien de précipité. Rien de mesuré non plus. Le pas juste est le pas qui est à l’écoute du juste rythme. Il n’est pas un calcul mais une danse.
Adrien : Je pense à « Forêt paisible » de Rameau.
L’Esprit universel dit : Accoutumez-vous à cette dignité. C’est en respectant cette dignité que vous en témoignerez.