Contexte : Lorène a accepté de vendre son appartement très en dessous des premières offres qu’elle avait reçues il y a un an. Elle panique à l’idée que ses choix lui ont fait perdre une somme d’argent équivalant à un an de travail. Adrien propose à Lorène de faire une guidance.
Adrien : Donc là l’image que j’ai c’est celle d’un panneau de direction, qui indique la direction d’un chemin d’ascension qui monte dans la montagne. Un chemin sur lequel on s’embarque courageusement, avec tout notre équipement. Et Jésus vient nous rejoindre quelque part sur le chemin, à un endroit où nous sommes prêts à accueillir sa présence. Il nous demande de lui prendre la main. Il nous dit que ça nous allègera. Immédiatement, tous les sacs que nous avions emmenés, tout notre équipement s’évapore, disparaît. Pris de panique nous chancelons, nous ne savons plus où donner de la tête, nous nous demandons si Jésus n’est pas fou d’avoir fait disparaître nos sacs qu’on avait si bien préparés pour le voyage que nous nous apprêtions à faire. Et Jésus nous presse la main un petit peu plus, juste suffisamment pour qu’on le remarque, pour ramener notre attention vers Lui. Il dit :
Jésus : Tu n’as rien à craindre, tu es avec moi. Je vais te montrer la voie de la légèreté, comme tu peux te poser légèrement sur chaque caillou. Comme tu peux te laisser porter vers le sommet, simplement par la Grâce. Je comprends ta douleur, ta frayeur. Je vois comme tu te juges irresponsable de m’avoir laissé faire, de m’avoir laissé entrer dans ta vie que tu avais si bien réglée. Je ne suis pas venu par effraction, je ne suis pas un assaillant. Tu m’as appelé vers toi. Tu as voulu m’ouvrir ta porte, ton cœur le voulait. Ton cœur avait besoin de moi. Quelque part dans ton esprit tu as reconnu la lourdeur des plans que tu as mis en place pour ta vie. Tu as prié pour une autre voie. Tu as prié pour vivre enfin. Tu as prié pour de l’air. Tiens bien ma main. Regarde-moi. Aie foi en moi, qui ai déjà parcouru ce chemin.