Contexte : En ce Vendredi saint, Adrien et Lorène se font traverser des peurs intenses. De vieilles blessures les submergent, ils se voient incapables de se relier l’un à l’autre. Adrien canalise avec difficulté un message provenant de Jésus, tant son état d’esprit est assombri. Il doute de la justesse de sa canalisation dont le style et le contenu sont différents de ce dont il a l’habitude avec Jésus.
Jésus dit : Nous sommes le Vendredi saint, un jour où l’idée de sacrifice est très présente. L’idée de donner son corps, l’idée de donner tout ce qu’on a pour que cela soit maltraité, rejeté. Il y a aussi l’idée de perte en ce jour. Une perte énorme, une perte fondamentale, qui n’est autre que la perte du royaume de Dieu, la perte du Ciel. Ce jour, l’ego lui donne comme devise : « regarde mon frère, par ta main je souffre, par ta main je meurs ». Et il est très tentant d’accuser autrui de notre propre malheur, de l’illusion de notre propre misère.
Adrien tu te vois martyrisé par Lorène, tu la vois te prendre dans le piège de son jeu, et tu te sens prisonnier. Lorène tu te vois prisonnière, et tu reproches à Adrien de ne pas venir t’aider à te libérer. Ainsi vous vous tenez prisonniers l’un l’autre. Vous ne pouvez pas vous téléporter hors de ces situations comme par magie, car sans cela vous n’auriez rien appris. Vous devez partir près du sol, et vous élever petit à petit, afin que vous puissiez comprendre ce qui vous a emmené dans cette situation.
Tout d’abord voyez que vous avez fait erreur dans votre perception l’un de l’autre. Lorène, tu as perçu qu’Adrien était indifférent à ta souffrance, et cela est faux. Adrien, tu as perçu que Lorène tentait de te prendre au piège dans un jeu de dépendance affective, et cela est faux également. Vous avez tout les deux perçu chez l’autre ce qui vous fait le plus peur. Lorène l’indifférence du Ciel à ton égard. Adrien ta culpabilité d’être responsable du malheur de l’autre. Moi sur la croix j’avais peur d’avoir été abandonné par Dieu. Vous vous demandez peut-être quelle est l’utilité de voir ces peurs-là. Vous ne pouvez pas être libres si vous n’avez pas déjà vu ces peurs-là et les avez transcendées. En vivant vos peurs telles qu’elles se présentent à vous, vous commencez au niveau du sol. En accueillant vos émotions telles qu’elles se présentent à vous, vous vous élevez un peu. En exprimant vos émotions à l’autre, vous vous élevez encore. En priant l’Esprit de vous aider à dépasser ces peurs afin de revenir à la paix, vous vous élevez encore un peu plus. Enfin lorsque vous lâchez prise et ne sentez plus de combativité en vous, vous avez fini de vous élever.
Voilà en somme ce que j’ai vécu sur la croix. Vous m’avez tout les deux demandé de vous enseigner la compassion. Lorène pas moins que toi Adrien. Et je vous ai répondu que je suis un bon enseignant pour cela. Je vous ai emmené avec moi sur la croix, et vous m’avez accompagné comme les deux larrons. Il fallait que vous puissiez partager mon point de vue. Vous avez senti l’attaque monter en vous. Vous avez eu envie de vous isoler, de vous tenir loin l’un de l’autre. Vous avez eu envie de rompre cet engagement que vous avez pris de rester toujours unis. Le même genre de détresse est passé dans mon esprit lorsque j’étais sur la croix. J’ai songé à trahir mon engagement. Mais j’ai choisi de ne pas le faire. J’ai choisi de pousser plus loin la confiance dont j’étais capable. J’ai choisi de tenter le grand saut dans le vide. Envers et contre tout j’ai choisi l’Union. L’Union avec Dieu, et l’Union avec vous tous. Cette épreuve m’a renforcé. Lorsque je suis revenu je n’étais plus le même. Il n’y avait plus aucun doute sur mon visage. Mon front était serein, et j’émanais la lumière du Ciel qui coulait en moi. C’est ainsi que l’on vit des renaissances. Il vous faut mourir pour renaître. Il faut avoir choisi l’Amour même lorsque la peur vous appâtait, pour avoir l’élan nécessaire pour sauter sur la prochaine marche. Bravo !
10 avril 2020 – Éclaircissements
Contexte : Adrien et Lorène hésitent à partager la guidance ci-dessus qui ne leur semble pas juste. Ils demandent à l’Esprit universel pourquoi la canalisation a été différente cette fois-ci, et s’il est juste qu’ils la partagent.
Adrien : Je vois un coquillage qui s’ouvre avec une perle à l’intérieur. Ce qui m’est dit c’est que la coquille est aussi le coquillage, tout ce qui constitue le coquillage est le coquillage. On me dit que de la même manière que nous avons des façons différentes de rentrer en relation les uns avec les autres ici sur Terre, selon notre humeur, notre fréquence, notre état d’esprit, eh bien il y a différents niveaux de captation de la même énergie, ici en l’occurrence l’énergie de Jésus, celle du Christ.
L’Esprit universel dit : Lorsque vous êtes près du sol, lorsque votre fréquence est basse, vous allez capter des messages plus « humains » on peut dire. Plus proches de votre état de conscience. Mais c’est encore au même Esprit qu’on s’adresse. C’est pour ça qu’il y a de nombreuses canalisations de Jésus, qui sont très différentes dans la forme et dans le contenu. L’Esprit de Jésus est canalisable à différents degrés de pureté, de clarté spirituelle. Cela ne devrait pas vous étonner. Lorsque votre état d’esprit est lourd et douloureux, ce que vous captez des autres est souvent bien moins lumineux que ce que vous auriez pu capter dans vos états de joie et d’ouverture. Voilà pourquoi vous avez du mal à reconnaître Jésus dans le message que vous avez canalisé.
Soyez aussi reconnaissants et patients envers vous-même. Vous avez encore besoin d’expériences de ce type pour vous rendre compte que vous ne savez rien, pour vous rendre compte de tous les endroits où vous croyez savoir, tous les endroits où vous maintenez quelque chose, où vous vous défendez. C’est un long apprentissage de se dépouiller de vos habits d’apparat pour accepter que l’Intelligence de Dieu vous revête. Lorsque vous avez ce genre d’expériences, ne vous en voulez pas de les avoir. Elles font partie de vos leçons. Voilà pourquoi vous avez pu entendre « bravo ». Effectivement vous n’aviez pas l’impression de réussir quoi que ce soit, mais Je savais que vous finiriez par vous joindre au-dessus du champ de bataille.