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Se reconnaître soi-même

Par 13 avril 2020 avril 21st, 2020 Identité

Contexte : D’anciennes émotions assombrissent l’humeur de Lorène. Elle attire l’attention d’Adrien sur son état, mais Adrien semble indifférent à son appel à l’aide. Quelques heures plus tard Lorène réessaie d’attirer l’attention d’Adrien, qui lui semble faire preuve du même désintérêt, cette fois accompagné d’anxiété et d’impatience. Ils décident de faire une guidance pour éclairer cette situation.

Adrien : L’image qui me vient c’est celle d’une bombe qui tombe dans l’océan, et qui tombe au fond, elle coule, elle coule, et va se loger entre des cailloux. Elle n’éclate pas. Ça fait penser à un pétard mouillé. 

L’Esprit universel dit : Il y a quelque chose de blessé en toi Lorène, qui veut être expectoré, recraché. C’est quelque chose qui est tellement connecté à ton histoire qu’en le faisant tu as l’impression de cracher ton cœur, de tout présenter. Et ce mélange du cœur et de glaires autour, de toute cette biomasse, est ce que tu présentes sur la table. Adrien a peur de ce qu’il perçoit comme des mauvais cadeaux. Il ne voit pas distinctement le cœur perdu dans cette jungle de matériaux putrides. Il ne comprend pas bien non-plus comment ton cœur peut s’y trouver, et il angoisse de ces présentations de cadeaux parce que ça ne lui parle pas et il sent que si tu persistes, Lorène, à lui présenter ce genre de cadeaux en disant que ton cœur s’y trouve, et qu’il n’y voit rien, qu’un jour vous vous quittiez.

La question qu’il a en tête, c’est « pourquoi faut-il que lorsque tu craches ce qui t’étouffe, ce qui empêche ta respiration, pourquoi faut-il également que tu y craches ton cœur ? » La réponse à cette question, c’est que tu penses que c’est toi. Tu penses que toute la matière visqueuse que tu recraches est ce qui te définit le mieux. C’est ton corps de souffrance. C’est tout ton passé douloureux. C’est toutes tes craintes, tes ténèbres. C’est tout ce qui a poinçonné ton cœur, tant et si bien qu’habitué à ces coups de massue, celui-ci a cru que c’est ce qui le faisait battre. Ce n’est pas toi. Et tu ne voudrais pas offrir cela à l’autre pour objet de contemplation. Ce n’est tout simplement pas toi.

En ce jour de Pâques, tu peux renaître. Tu peux te détourner des objets laissés sur la table comme de l’histoire ancienne. Il n’y a rien à trouver là, ton cœur ne s’y trouve pas. Ton cœur est bien en toi, et Je le tiens dans mes mains. Tu joues à mettre des masques et tu reproches à Adrien de ne pas te reconnaître. Ce n’est pas ça qu’il peut reconnaître. L’Esprit en lui connaît qui Tu Es. Tu n’as pas besoin de te battre pour cette reconnaissance. Il te connaît parfaitement. Mais toi, te connais-tu ? Ton appel à être reconnue est la manifestation de ta prière pour te reconnaître. Reconnais-toi. Reconnais-toi. Reconnais-toi.

Aucune bombe n’éclatera aujourd’hui.

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