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Une voie claire

Par 19 avril 2020 avril 23rd, 2020 Donner du Sens, Identité, Relations

Contexte : Invitée par l’Esprit à affirmer son rôle de messager, Lorène est confrontée à ses propres doutes. Vivre en l’Esprit, porter le message de l’Esprit, est-ce vraiment différent que de tâcher de se comporter de manière aimante au quotidien, comme le font la plupart des hommes ? Voici ce que l’Esprit universel lui répond.

Adrien : L’image qui m’est montrée c’est celle d’un phare sur une sorte de crique, et au pied du phare il y a également un homme, nettement plus petit, le phare est très haut. L’homme appelle les bateaux à sa manière, il arrive à être entendu par des bateaux à 10m de lui, et le phare lance un appel plus puissant. Les deux sont dans une fonction d’information, d’appel, mais il y a une différence très nette qui se trouve dans la luminosité du message. La luminosité du phare porte plus loin que l’appel de l’homme.

L’Esprit universel dit : C’est un choix que tu as fait d’être dépositaire de la lumière du phare. Tu as laissé un espace libre, disponible, pour que cette lumière soit installée. C’est parce que tu t’es simplifiée que tu as pu rendre cet espace disponible. Et la lumière est venue. Maintenant que tu es un phare, tu peux éclairer sans complexe, librement. Jouer ton rôle. Et l’appel des hommes en bas n’a pas à te déranger. Tu n’as pas besoin de les élever pour combler par ta sympathie une portée qu’ils n’auraient pas. Eux aussi peuvent être des phares, il suffit qu’ils le demandent, qu’ils le désirent, et qu’ils se mettent en marche. Et ce n’est pas toi qui les élèvera, mais Moi-même. Car ils auront accepté de me servir.

Il y a une différence très nette entre un messager de Dieu et une personne qui tâche simplement d’être gentille. Le messager de Dieu obéit à un Esprit plus vaste que lui. Il aligne ses pensées et ses actions sur une loi qu’il n’a pas faite, et qui lui est dictée à chaque instant. Son attitude est celle d’une totale dévotion. Une personne gentille tâche d’arrondir les angles, de faire que ce qui ne marche pas, marche un peu mieux. Cela part bien sûr d’un bon sentiment. Car l’amour vit en chacun. Mais ce bon sentiment n’apporte aucun réveil. Il perpétue le rêve, car il ne reconnaît pas l’erreur. Il ne reconnaît pas la vérité de l’Unité, l’entrevoie à peine comme un concept, idéal, philosophique, mais pas une réalité vivante à chaque instant.

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