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Les fonctions pour l’âme de la maladie et du handicap

Par 1 mai 2020 mai 2nd, 2020 Santé

Contexte : Adrien a mal au genou. Ces douleurs sont chroniques, elles le suivent depuis l’enfance. Il demande à l’Esprit universel pourquoi ces douleurs. L’Esprit universel répond par un enseignement sur la santé, et sur la fonction à laquelle répondent la maladie et le handicap pour l’âme.

L’Esprit universel dit : Ton mal de genoux est une condition physique que tu as choisie pour cette incarnation, de sorte que tu ne t’égares pas du chemin d’expérience que ton âme a voulu parcourir. Tes problèmes de genoux ont limité tes choix, tes possibilités d’expériences, de sorte que tu ne pouvais pas t’épanouir longtemps dans la pratique sportive, dans la recherche de la performance, dans la compétition physique. Très tôt tu t’es senti limité par ton corps, et très tôt tu as dû développer une vie intérieure qui fût en mesure de t’apporter des expériences riches qui compensaient largement celles que tu ne pouvais pas avoir en utilisant ton corps physique.
Ces limitations physiques t’ont aussi fait prendre conscience de ta vulnérabilité, et du besoin que tu as du soutien de l’autre. Ainsi cela a encouragé ta connexion à l’autre, et le développement de ta faculté d’empathie.

Il est souvent mal compris dans votre société, que les conditions physiques que les individus expérimentent sont le plus souvent le choix de leur âme. La maladie, le handicap, sont vus d’un mauvais œil. Un œil qui juge, un œil myope qui s’arrête à la surface des choses, et réduit sa conception de l’être à son apparence extérieure. Ainsi si cette apparence semble défaillante, l’être est jugé défaillant, et vous moralisez la maladie. Il devient mal d’être malade, mal d’être handicapé, et la santé devient un critère de jugement de la qualité de l’être.

Même vos conceptions psychologiques les plus avancées qui font le pont entre l’esprit et le corps, voient en la maladie une erreur qui manifeste dans le corps une erreur de l’esprit. Un défaut de l’esprit. Et ainsi l’esprit est vu comme malade, tout comme le corps, et donc dans l’erreur. L’esprit doit alors être corrigé, justifié, racheté, et tout le mécanisme de punition-rédemption est rejoué ici.
Pourtant si votre œil portait un peu plus loin, vous pourriez concevoir l’âme. L’âme qui peut avoir choisi cette expérience pour s’enseigner des leçons utiles à son évolution. Leçons de compassion, de solidarité, de transcendance des conditions physiques, de liberté face à la douleur, de liberté de l’âme, de liberté tout court.

Cela ne veut pas dire que vous deviez prolonger inutilement les souffrances que vous pourriez facilement éviter. Il est sain, lorsque le remède est disponible, de faire appel à lui. Car la disponibilité même du remède est aussi un choix de l’âme, qui en a fini avec cette expérience, et demande, pour vivre de nouvelles expériences, un changement des conditions physiques.
Mais lorsque le remède n’est pas disponible, accueillez la maladie telle qu’elle est. Accueillez-la dans tous les cas. Si elle persiste sans remède, demandez à voir de quelles leçons ces conditions physiques particulières facilitent l’apprentissage. Demandez à votre âme de voir par ses yeux.

La maladie, le handicap, comme toute condition extérieure difficile à supporter, sont des opportunités pour élever votre niveau de conscience au niveau de votre âme, afin d’y trouver du sens.
Voyez comme ces éléments sont des accélérateurs de croissance, d’évolution de conscience. Ils vous poussent à demander, à vous ouvrir, à vous élever.
Il est évident que cela ne vous empêchera pas de ressentir des difficultés, des souffrances, du chagrin. Mais tout cela vous donne la force d’orienter votre cœur dans la direction de votre âme afin qu’ils s’alignent.

N’essayez pas de sauter par-dessus la souffrance, le chagrin, la peine ou les difficultés. Utilisez-les. Ce sont des ascenseurs d’élévation. Lorsqu’ils sont présents dans votre vie, rendez grâce, et prenez courage. Et maintenez cette prière en vous :

Je remercie mon âme pour le chemin qu’elle a choisi de parcourir.
Je lui offre mes expériences, afin qu’elle s’en serve pour sa croissance.
Je demande à voir par ses yeux le sens profond des conditions de mon existence, afin de reconnaître la perfection de mon chemin d’évolution.

Lorène : Il est dit que c’est « le plus souvent » le choix de l’âme. Quels sont les autres cas ?

L’Esprit universel dit : Il y a certains cas dans lesquels l’esprit s’attache à des conditions d’existence physique qui ne servent plus les désirs de l’âme. On parle alors de résistance. Cela se produit lorsque l’esprit cherche une continuité dans le monde des formes, s’attache au familier, et refuse de poursuivre le chemin voulu par son âme.
À ce moment-là, des souffrances inutiles – au sens où elles ne font que répéter des leçons déjà apprises, comme si elles ne l’avaient pas été – peuvent être expérimentées.

Lorène : Comment faire la différence entre une situation choisie par l’âme, et une condition dûe à notre résistance ?

L’Esprit universel dit : La première question que vous devriez vous poser, c’est : y a-t-il un remède disponible, accessible, qui vous a été proposé ? Si c’est le cas, et que vous avez choisi de ne pas l’accepter, il est fort probable que vous vous attachiez à des conditions familières. Auquel cas, demandez à votre âme de l’aide pour accepter d’avancer.

Si aucun remède n’est disponible ou accessible, et si la maladie ou le handicap perdurent, demandez à votre âme de voir par ses yeux. C’est elle qui vous éclairera sur le sens profond de cette expérience.

Le simple fait de vous connecter à votre âme, d’orienter les intentions de votre cœur vers la réalisation de ses objectifs, vous assure de dépasser les potentielles résistances que vous pourriez opposer au déroulement de votre parcours.

Lorène : La mort fait-elle partie des choix de l’âme ?

L’Esprit universel dit : Il est courant dans votre société, de concevoir la mort comme la maladie ultime. La phase terminale de la maladie. Encore une fois, cela est dû au regard myope que vous portez sur la vie. Comme l’apparence physique cesse de fonctionner, vous considérez cela comme un grand mal, car vous pensez que l’être s’est éteint. Encore une fois, vous vous arrêtez à la surface des choses, et la surface n’est pas signifiante.

Pour l’âme, la mort du corps physique peut constituer un remède. Elle peut choisir d’abandonner le corps qu’elle anime si celui-ci ne lui permet pas de faire les expériences qu’elle a choisies pour son évolution. De même que lorsque l’expérience d’une maladie n’est plus nécessaire, un remède apparaît, de même lorsque les conditions d’existence ne sont plus porteuses d’enseignement, la mort ouvre une porte vers un nouveau chemin d’évolution.

Lorène : Il était question, dans une guidance que nous n’avons pas pu enregistrer, d’aimer notre corps. Pourriez-vous revenir sur ce point ?

L’Esprit universel dit : Oui, vous pouvez aimer votre corps. En réalité vous aimez votre corps, donc vous pouvez prendre conscience que vous aimez votre corps. Et cette prise de conscience vous vient naturellement lorsque vous cessez de critiquer votre corps en le comparant à une image d’un corps idéal, complètement imaginé, que hypothétiquement vous auriez préféré habiter. Ce fantasme est sans consistance. Il n’a aucun sens. Vous avez choisi le corps parfait pour les expériences que vous êtes venus vivre.

Dès que vous cessez de vouloir que votre corps soit autrement qu’il n’est, vous vous ouvrez à la possibilité de reconnaître la perfection de ce corps pour ce que vous êtes venus vivre. Et en reconnaissant la perfection de votre corps, vous reconnaissez simultanément la perfection de votre vie, et vous vous rappelez de ce que vous êtes venus vivre.

Seul le rejet des conditions de votre existence vous déconnecte de vous-même, vous fait oublier qui vous êtes. L’acceptation, l’amour pour ce qui est, vous réconcilie avec vous-même, et vous rappelle à la vie. C’est le sens de la résurrection.

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