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Contexte : Lorène expérimente à nouveau une sensation de vide. Elle ne voit rien fleurir en elle. Elle demande à l’Esprit universel son aide pour mieux comprendre.

L’Esprit universel dit : Même si parfois tu ne t’en aperçois pas, la pousse d’un arbre nouveau germe en toi, silencieusement, comme sous les feuilles d’automne. Même lorsqu’une terre semble être au repos, toute une nouvelle vie se prépare en elle, souterrainement. Pour le moment tu es face au spectacle d’un terrain déserté où rien ne semble pousser.

Tu dois apprendre à ne pas donner foi, énergie, à ne pas renforcer les pensées qui te viennent lorsque tu t’arrêtes au constat de ce que tu vois en surface. Tous les jugements qui te viennent ne font que renforcer en toi le mensonge qu’il ne se passe rien, que tu es dépourvue, ruinée.

Il faut, lorsque ces pensées remontent à ta conscience, que tu choisisses de te détourner d’elles, et dans un mouvement d’espérance, aller chercher en toi une compréhension intérieure qui te fait ressentir que la vie est toujours là. C’est à nouveau à cette vision que je t’invite*.

Je vous ai assez largement enseigné ces derniers jours, que les grandes transformations qui se jouent dans votre esprit se font le plus souvent lorsqu’au bout de l’expérience d’un système qui ne fonctionne pas, l’esprit choisit l’espérance, et par cette force transcende ce système, va chercher un au-delà. C’est ainsi qu’il s’augmente, qu’il grandit, qu’il s’expanse.

Il te faut observer ce mouvement de désespoir dans ton esprit, jusqu’à ce que tu fasses aussi le constat qu’un mouvement d’espérance s’active spontanément en toi lorsque tu arrives au bout de ton désespoir d’un système de pensée que ton âme refuse de porter plus longtemps.

Donc oui tu fais bien de ne pas te divertir, mais dans le même temps il n’est pas utile que tu te mettes en charge du processus en t’astraignant à une ascèse qui viserait à ne concentrer ton regard que sur cette absence. Le processus a lieu. La seule chose que tu puisses faire c’est simplement l’observer, observer comment tu te sens en toi sans chercher à changer quoi que ce soit, et voir ces dynamiques de désespoir-espérance se mettre spontanément en place en toi.

Ça, et bien entendu ce dont je t’ai parlé avant, refuser de donner du poids au jugement.

Lorène : Ça peut paraître un détail, mais est-ce que le fait de m’inviter à regarder la fleur s’épanouir en moi* était quelque part pour me faire plonger dans ce désespoir de ne pas la voir ?

L’Esprit universel dit : Non.

Lorène : Alors pourquoi on me demande de regarder la fleur s’ouvrir si elle n’est justement pas là et qu’elle est pour l’instant sous terre, et qu’en plus c’est un arbre ? (rire)

L’Esprit universel dit : La seule façon que tu puisses regarder la pousse d’une fleur, ou d’un arbre, croître souterrainement, c’est de plonger à l’intérieur de toi, et de faire l’expérience d’une vision synonyme d’un amour et d’une espérance pour la vie. Cela est la vraie vision, c’est la vision intérieure. Et cette vision vous montre toujours ça.

Observez aussi que cette vision consiste à rejoindre ce qui est vu jusqu’à ne faire qu’un avec cela. C’est une communion de l’être. L’autre vision en revanche, consiste à percevoir un objet comme séparé de vous. C’est tout ce processus de plonger à l’intérieur, de recouvrement de la vraie vision, de réintégration de l’unité, qui vous libère du sentiment d’instabilité lié à l’impermanence de vos conditions de vie extérieures.

C’est ici que se trouve la vraie liberté. Alors vraiment, appréciez la valeur de cette expérience. Elle vous rend libre. Et ce n’est certes pas un petit don.

*Référence aux guidances Oser le silence 1 et 2

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