Contexte : Djoé fait de nombreux cauchemars. Dans l’un d’eux on lui scelle la bouche. Il témoigne également d’amis qui viennent se confier à lui, et de symboles dans sa vie qui parlent d’ouverture du coeur. Il demande à l’Esprit universel de commenter son témoignage.
Adrien : Je vois une grande tête d’éléphant avec de grandes oreilles. C’est un éléphant qui a des toutes petites défenses. Puis il est assez curieux, il est assez habile de sa trompe, et il vient, surtout pour manger, il est très tactile avec sa trompe.
Ok bon je le fais comme ça me vient : (Adrien met ses mains en porte-voix et fait mine de crier) COMME C’EST FACILE POUR TOI MAINTENANT D’ÉCOUTER ! C’EST FACILE QUAND ON A DES PETITES DÉFENSES !
L’Esprit universel dit : C’est beau n’est-ce pas ? C’est beau de pouvoir enfin écouter, de pouvoir tout entendre. De pouvoir tout laisser passer en soi, à travers soi, d’être comme un couloir vide, quelque chose qui laisse passer l’air. Ça rend solide.
C’est pas parce que tu sais écouter maintenant qu’on va te sceller la bouche.
Tu es bien, maintenant, posé sur tes quatre pattes. Tu es stable. Tu crois que tu ne l’es pas, mais c’est de la comédie. Tu as beaucoup gagné en stabilité. Continue.
Adrien : (claque doucement des mains) Il y a une forme de bravo, ce n’est pas dit mais il y a une sorte de bravo approbateur, en fond (Adrien sent une cohorte de guides derrières l’Esprit universel, attentifs à la guidance et qui applaudissent Djoé). Et c’est pas dit non-plus comme ça, mais tous les cauchemars, tout ça, c’est bien, continue à les laisser passer, ce sont des trucs qui lâchent, ça n’a pas beaucoup d’importance, ce sont des peurs qui s’éloignent, c’est tout.
Ben en tout cas c’est bien, ils sont contents.