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Le lâcher-prise

Par 24 octobre 2020 octobre 26th, 2020 Identité, Pratiques spirituelles

Contexte : Audray demande un enseignement sur le lâcher-prise à l’Esprit universel.

Adrien : L’image qui me vient là c’est celle d’une grenouille. Comme on peut voir qu’une grenouille va rester immobile très longtemps sur un nénuphar par exemple, et tout à coup décider de sauter de son nénuphar pour aller à un autre, pour peut-être se rapprocher d’une mouche qui l’attend, qu’elle pourrait gober mieux en allant sur le prochain nénuphar. Et là, la grenouille dit… (rire) elle dit “Je croooâ qu’il y a une meilleure place pour moooâ !”

L’Esprit universel dit : Cette image de la grenouille t’est proposée pour d’abord te faire sourire. Car il n’est pas bon, pour bien lâcher prise, de se prendre au sérieux. Le lâcher-prise n’est pas une affaire trop lourde pour vous, ce n’est pas un projet dans lequel on s’engage.

Beaucoup de choses ont été dites sur le lâcher-prise, et il est difficile de trouver des mots nouveaux qui touchent au cœur. Je vous propose d’aborder le lâcher-prise, comme simplement l’acceptation de votre humanité. L’acceptation que vous êtes des humains imparfaits, et que toutes choses passent dans vos vies. C’est pour cela que vous ne pouvez pas trop vous prendre au sérieux. Rien ne dure. Pas même vos jugements, aussi puissants soient-ils.

Souvent vous vous maintenez à vos jugements pour ne pas faire aveu de faiblesse. Et pourtant ce qui en vous juge, ce qui en vous est blessé, est faible. Là encore on peut reprendre l’image de la grenouille : cette partie de vous voudrait être plus grosse que le bœuf. Mais vous seriez mieux d’avoir cette partie bien placée, à sa juste place dans votre conception de vous-même.

Votre humanité est ce qui est faible en vous, ce qui est vulnérable. C’est pour cela que vous devez être là pour elle. Vous devez être là pour écouter ce qu’elle a à vous dire. Et pour cela il faut accepter que ce qu’elle a à vous dire parlera beaucoup de faiblesse.

Mais connaissez-vous comme ce qui écoute cette faiblesse, ce à qui cette faiblesse s’adresse, ce qui est capable de consoler. Vous ne pouvez pas attendre d’un autre humain, faible comme vous l’êtes dans votre humanité, qu’il vous console. Ou bien vous pourriez attendre, mais vous attendriez longtemps. Il est plus simple, plus court et plus efficace, de prendre sur vous cette responsabilité. Cela vous offre en plus une opportunité de reconnaître ce que vous êtes, de reconnaître l’accompagnant en vous, ce qui justement n’est pas faible. Ce qui a assez d’espace en lui pour accueillir toute cette humanité.

Lorsque vous pardonnez, pardonnez depuis cet espace, depuis cet espace qui n’est pas blessé, qui est là pour accueillir la blessure. Depuis cet espace qui n’est pas vulnérable, mais qui est là pour accueillir la vulnérabilité.

Adrien : Là je vois un œuf dans un nid qui s’apprête à éclore.

L’Esprit universel dit : Aller chercher cette part de vous, cette part spirituelle, est comme l’effort que le poussin fait pour sortir de sa coquille. C’est l’effort d’une mise au monde. Celui de l’être qui veut aller vers la vie. C’est l’effort que tout être qui veut vraiment vivre doit faire.

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