Contexte : Une participante est gênée par les tremblements incontrôlés de son corps. Son fils aimerait voir ces symptômes disparaître chez sa mère. Elle demande à l’Esprit universel s’il y a un message pour elle au sujet de ces tremblements.
Adrien : Ce que je vois c’est une enveloppe avec un timbre. Quand j’ouvre l’enveloppe, il y a une carte géographique, ça ressemble un peu à une carte au trésor. Puis là je vois une clé qui est censée ouvrir un coffre, la carte au trésor conduit à ce coffre.
Dans ce coffre il y a plein de trucs dorés qui brillent, mais ça ne nous intéresse pas. Ce qui compte c’est en-dessous, un gros diamant noir. Par ce gros diamant, c’est comme si on pouvait voir le vide sidéral. C’est comme si c’était un trou-noir pris dans un diamant. Bon je ne sais pas trop où ça va…
L’Esprit universel dit : La route est longue, et il te faudra parcourir plusieurs étapes avant de pouvoir comprendre le sens de ton parcours. À aucun point de ces étapes tu ne peux te retourner et te dire avoir compris le chemin que tu as entrepris. Tu ne peux te fier qu’à ta confiance présente. À ta certitude intérieure d’être accompagnée, d’être aimée.
Le chemin que tu as entrepris n’est pas la construction d’une compréhension des choses qui t’arrivent. C’est un chemin de foi, c’est un chemin de connexion. Un chemin où tu reconnais que tu ne sais pas, et où dans ce non-savoir, tu te tournes vers ton guide de lumière en toi afin d’être guidée.
C’est pour cette relation que tu chemines. C’est cette relation que tu développes. Une relation dans laquelle tu finis par te reconnaître, par t’aimer pour ce que tu es.
Il y a des tremblements. Comment peux-tu trouver la stabilité dans ces tremblements ? Comment peux-tu sentir ton corps trembler de toutes parts, et pourtant nourrir un sentiment de stabilité intérieure ?
Tu ne trembles pas comme une feuille. Tu trembles comme un arbre. Qui a un tronc bien solide et bien souple. Et dont seules les branches et les feuilles vibrent au gré du vent.
L’Esprit enseigne par contraste. Pour le moment, et pour ton apprentissage, il y a cette condition physique, afin que tu apprennes – plus précisément que tu te souviennes – de ne pas juger de toi par la manière dont tu te présentes aux autres. De ne pas juger de toi par la manière dont tu te vois dans le miroir. Que tu te souviennes de ton centre intérieur, de ton alignement, de qui tu es profondément, de l’endroit depuis lequel tu brilles, de l’endroit depuis lequel tu inspires la stabilité.
Adrien : Il est proposé que tu puisses poser une question. Est-ce que tu as une question ?
La participante : J’en ai mille… C’est difficile à formuler. Il faut que je trouve la stabilité en moi ? Comme je n’ai pas eu de stabilité en grandissant, peut-être que c’est quelque chose que je cherche extérieurement, et finalement c’est moi qui ai besoin de créer cette stabilité ? En même temps si je suis l’arbre, je suis assez stable et flexible… C’est un peu flou.
L’Esprit universel dit : Cette stabilité tu n’as pas à la créer. Tu es stable. Cette stabilité, c’est qui tu es. Tu es stable. Toute l’instabilité que tu perçois n’est que périphérique. C’est ce qui se passe autour de toi. Ton environnement n’est pas stable. Ton corps n’est pas stable. Mais toi tu te trouves dans l’œil du cyclone. Tu es cet oeil du cyclone, tu es cette stabilité.
Je t’invite à reconnaître cette stabilité qui est la tienne, qui est déjà en toi. Qui est ta véritable identité et ta véritable force. Tout ce que tu perçois à l’extérieur de toi, ton corps y compris, tu peux l’utiliser pour te distraire de qui tu es. Pour t’enseigner qui tu n’es pas.
Tu peux te dire que parce que ton environnement n’est pas stable, ou n’a pas été stable, c’est donc que tu ne l’es pas. Pourtant dans cette vision, la relation de cause à effet est inversée. Tu – es – stable. Mais tu crois que tu ne l’es pas. Parce que tu crois que tu ne l’es pas, tout ce que tu vois autour de toi, ton corps compris, n’est pas stable.
Mais si tu reconnaissais, en faisant un chemin vers l’intérieur de qui tu es, vers ton centre, vers ton coeur, si en faisant ce chemin tu reconnaissais la stabilité en toi, alors tu verrais la stabilité partout. Cela ne veut pas dire que ton corps ne tremblera plus. Cela veut dire que même si ton corps tremble, tu auras cette sensation de stabilité. Et tu dégageras, aux yeux des autres, cette sensation de stabilité.
C’est réellement ce que ton fils veut. C’est cette sensation de stabilité. Et c’est qui tu es.
*Voir aussi en complément de cette guidance : Les fonctions pour l’âme de la maladie et du handicap