Contexte : Adrien ressent encore une fois le désir de reconnecter avec ses racines africaines. Il craint de s’embarquer dans une démarche compliquée et peu fructueuse. Il demande l’avis de l’Esprit universel.
Adrien : Je vois un plateau avec des pommes, ça ressemble à un tableau de Cézanne et derrière une montagne – soit le Kilimandjaro soit la montagne Sainte-Victoire que peignait Cézanne. Je ressens que j’ai besoin de manger ces pommes pour monter la montagne. Il y a l’idée de structure.
L’Esprit universel dit : Tu as besoin de te nourrir, de structurer ton être. Pour cela il est important que tu connectes à ton corps. L’être spirituel que tu es n’a pas besoin de structure. C’est l’être incarné qui est construit. Ton être incarné voilà l’œuvre.
Maintenant que tu as pris le temps de te rappeler ton être spirituel, tu peux prendre soin de ton être incarné. Prendre soin, c’est-à-dire ne pas le juger. Lui offrir ce qu’il réclame sans considérer cela comme un caprice. Soit un bon parent pour cet enfant que tu cherches à faire naître. Offre-toi cette attention et arme toi de patience.
Ce n’est pas le but du voyage qui est important, c’est le voyage lui-même. Alors ne te plains pas du peu de résultats que ces démarches ont apportés pour toi. Regarde ce qu’elles ont apporté pendant que tu cheminais. Apprête-toi donc à cheminer.
Tes racines sont déjà présentes en toi. En allant à leur recherche, tu ne vas pas trouver quelque chose de nouveau. Mais le fait même de te mettre en chemin développe ta confiance autour d’elles. Tout ce que tu trouveras de nouveau ce ne sont pas tes racines, mais ce que tu auras créé en allant à leur recherche.