fbpx

L’amplitude juste

Par 17 avril 2021 avril 19th, 2021 Monde spirituel

Contexte : Lorène se sent déphasée lors de ce « Temps de pause ». Sa présence s’est rigidifiée autour de sa volonté de veiller au bon déroulement de la séance. Cet état d’esprit ne lui permet pas de rejoindre le groupe. Elle demande de l’aide pour revenir à la connexion.

Adrien : On est invités à un voyage dans une caverne, ou une grotte. Et pour ça Lorène tu es invitée à prendre une torche. Imagine une torche enflammée qui gardera ton chemin éclairé pendant que tu t’enfonces dans le noir de ta caverne.

Et, alors que tu m’écoutes, je t’invite à marcher, imagine que tu descends une pente comme dans un terrier, et tu t’enfonces de plus en plus profondément dans ta caverne.

Et puis à mesure que tu t’enfonces, tu vois ton rythme cardiaque diminuer, ton esprit se concentrer, et puis tu peux essayer de sentir au niveau de tes jambes les pas que tu fais à mesure que tu t’enfonces dans ta caverne.

Là, tu arrives dans ta caverne. Il y a un espace. Tu entres dans cet espace, c’est un espace éclairé, tu n’as plus besoin de ta torche, tu peux la déposer.

Puis, c’est un espace où simplement tu peux t’asseoir en tailleur. Il y a une résonance, comme dans une caverne, tu peux entendre quelques gouttes d’eau qui tombent du plafond, du haut de la caverne, qui glissent sur les stalactites, qui tombent sur le sol, qui tombent sur une flaque.

Le bruit des gouttes qui tombent dans l’eau résonne dans ta caverne.

Toi tu essaies de prendre tout l’espace de la caverne. Tu es assise au milieu, et progressivement tu essaies d’étendre ta présence, comme les limites de ton corps, à tout l’espace de la caverne. Tu laisses ces limites s’étendre tout en restant centrée, là où tu es, assise en tailleur au milieu de ta caverne.

Et tu laisses ton être s’étendre encore. Et tu laisses ton être s’étendre de manière à ce que chaque goutte qui tombe, tombe dans ton être. Chaque bruit qui résonne, résonne en toi. Et en même temps tu restes consciente de ta respiration, qui situe ton centre.

Et en respirant tu essaies de détendre tout ce qui est tendu, tout ce qui se contracte. Toutes les parties de toi qui se sont mises à essayer de faire correctement l’exercice, tu les accueilles, et tu les détends. Tu les accueilles, et tu les détends.

Puis tu peux sentir aussi, assise en tailleur dans ta caverne, que tu peux aussi bouger de gauche à droite, qu’il n’y a pas d’enjeu, que tu n’es pas surveillée. Tu restes libre de tes mouvements.

– Petit temps pour voir comment Lorène se sent. La guidance reprend. –

Adrien : Je ressens comme derrière ma poitrine un peu de tachycardie, un cœur qui bat un peu fort, comme si j’avais un peu peur et que mon cœur s’était mis au fond de ma poitrine, loin de mes côtes.

Avec une double envie : j’ai envie à la fois de m’exprimer, et à la fois j’ai peur de ce qui vient. Donc du coup je suis au fond, avec une envie vraiment paradoxale.

Je regarde s’il y a un message…

Bon je ne sais pas pourquoi, je vois une femelle hippopotame dans une mare. Elle a l’air contente. Elle est un peu solitaire, ça n’a pas l’air de la déranger. J’ai l’impression que ça la dérange quand-même. Elle fait comme si ça ne la dérangeait pas, mais ça la dérange. Mais c’est comme si elle s’y était fait. Et que maintenant elle danse tranquillement dans sa mare, l’air heureuse. Il y a quelque chose qui n’est pas questionné. Il y a un manque, une absence, qui n’est pas questionné.

Et je ressens que quand elle pense à cette absence, elle y pense comme à un crocodile qui viendrait dangereusement vers elle pour la manger.

Et là l’image qui me vient c’est celle d’un métronome, et il y a une phrase qui me vient, c’est :

L’Esprit universel dit : Je suis en train d’opérer un réglage très fin pour que tu battes correctement la mesure. Que ton amplitude ne s’emballe pas, et que tu puisses revenir à ton centre plus régulièrement. Que les écarts d’avec ton centre prennent la juste amplitude, pour un mouvement harmonieux et rythmé.

Les moments où ton amplitude s’emballe, sont les moments où tu rajoutes ta force à la mienne. Ce sont les moments où tu te sens mandatée pour me servir de lieutenant. Ce sont les moments où, prise par ta passion pour la vérité, tu accours seule vers la ténèbre à éclairer. À ce moment ton métronome s’emballe, et tu ne bats plus la juste mesure.

Même si tu aimes la vérité, tu dois toujours m’attendre.

Je pense que maintenant tu sais quelque chose de l’attente. Si tu as déjà tant attendu, c’est que tu comprends la valeur que ça a de marcher avec moi. Considère donc ces élans comme des moments d’inattention. Des rappels de ton ancienne façon de faire.

J’utiliserai ton enthousiasme et ton zèle. Ton énergie ne sera pas perdue. Elle est le cadeau que tu me fais, afin que je puisse te donner mon énergie.

À chaque fois que tu sens l’impulsion en toi monter, de juger et de réagir à une situation, reviens dans ta caverne. Détends cette contraction. Et attends que je te guide.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.