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Prendre l’air

Par 1 mai 2021 mai 3rd, 2021 Créativité, Relations

Contexte : Laetitia se sent triste, elle se voit attirée malgré elle dans les sombres toiles d’un ancien schéma. L’Esprit universel l’emmène prendre l’air.

Adrien : Là ce que je vois c’est un coeur, avec dessus un gribouilli noir, comme si on avait raturé quelque chose. Il y a le cœur, et à un niveau au-dessus, entre moi et le cœur, il y a cette rature qui cache en partie le cœur. Et du coup dans cette expérience de voir ça je me sens pris au piège, parce que j’ai l’impression que le seul chemin qui est disponible pour moi, c’est de passer par cette grille, cette toile noire, et je pressens ce qu’il y a derrière donc c’est pour ça que j’ai envie d’avancer, mais en même temps je sais que je vais me prendre dans cette toile, et quelque part ne pas en sortir. Du coup y a un sentiment d’être pris au piège.

Et du coup je vois que ma stratégie là, c’est de me mettre KO pour ne pas que j’avance, puisque de toute manière si j’avance il y a ça qui m’attend.

… Ok. Alors tout d’abord Laetitia tu es invitée à te détendre, à te détendre physiquement, maintenant. Et puis à t’aimer et à te trouver mignonne.

L’Esprit universel dit : Je t’invite à faire un tour sur la plage avec moi. Simplement, juste tous les deux. Oublie tes soucis, laisse ça derrière. Juste marchons et respirons l’air. Respirons la mer. Peux-tu sentir le sable sous tes pieds nus ? Le sable mouillé, un peu froid. Et respire.

Et puis on va s’asseoir sur le sable sec un peu plus loin, l’un à côté de l’autre, face à la mer. Simplement prendre le temps. Prendre le temps. Respirer, et apprécier ce silence. Le bruit des vagues. Quelques rires d’enfants qu’on entend à peine. Les nuages qu’on voit presque bouger, et dans lesquels on discerne quelques formes connues, qui nous font rire et nous détendent.

Il y a cette rature dont je voudrais te parler. Cette rature que tu fais lorsque ta main se crispe. Lorsque tu perds le sens. Que tu ne sais plus pourquoi tu écris. Cet agacement et cette rage qui s’ensuivent. Prise au piège.

Maintenant je voudrais que tu voies loin devant toi, sur l’horizon. Là où le ciel et l’océan se rencontrent. Que tu voies le ciel bleu aller vers les blancs à mesure qu’il s’approche de l’eau. Je voudrais que tu respires cet espace infini. Que tu imagines que tu peux étendre tes bras sur tout l’horizon.

Je t’invite à prendre le stylo des histoires que tu écris, et d’imaginer que tu écris sur la mer. Que tu écris à propos de ces bras tendus sur l’horizon. Cette liberté.

Imagine que tes phrases s’allongent, pour rendre compte de tes bras étendus. Imagine que tu écris sur plusieurs feuilles à côté. Imagine que l’espace du papier s’étend lui aussi, à mesure que tu écris, afin d’accueillir toute ton expression.

Pense à cette phrase immense. Cette phrase que tu n’arrêtes pas. Et imagine qu’avec cette phrase, tu fais le tour de ton cœur. Tu en vois tous les aspects. Cette phrase circonscrit l’espace de ton cœur. Imagine-la plus grande encore. Imagine-la qui continue.

C’est une phrase qui parle de l’horizon. Et cette phrase laisse un espace immense à ton cœur, pour accueillir les vibrations de son battement. Et cette phrase aime recevoir ces vibrations, elle les sent.

Imagine-toi rentrer dans cet espace, te placer juste à côté de ton cœur. Regarde, observe comme cela ressemble à nous deux posés sur cette plage, avec cet horizon qui est ta phrase. Avec ton cœur qui est moi, ta vie. Et respire.

Tu es libre. Dis-le en toi. « Je suis libre. »

Et respire.

Adrien : Puis tends tes bras, c’est fini !

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