fbpx

Le réconfort d’être soi

Par 15 mai 2021 mai 17th, 2021 Identité, Relations
Featured Video Play Icon

Contexte : Les relations de couple sont un terrain idéal pour exercer notre capacité à rester connectés à nous-mêmes. L’Esprit universel accompagne le mouvement de deux femmes vers une reconnexion à soi.

Méditation

Adrien : Voilà, simplement maintenant prenez le temps de ralentir. Ralentir et approfondir votre respiration. Et avec votre attention, autorisez toutes les parties de votre corps, à ralentir également. Tout va bien. Tout va bien.

Vous êtes maintenant en présence de vous-même. En tête à tête avec vous-même. Prenez le temps de sentir que vous êtes juste seules toutes les deux. Simplement avec vous-même. Et vous laissez toutes autres choses continuer à être ce qu’elles sont à l’extérieur de cette bulle, de cet endroit secret dont vous seules connaissez la porte. Et vous vous retrouvez maintenant seules avec vous-même. Cet endroit de vous où le temps est arrêté, où vous connaissez l’éternité de la relation avec votre soi. L’accord parfait. La rencontre.

Et vous amenez dans cet espace de l’empathie, une réelle écoute de vous-même. Vous devenez à vous-même le meilleur ami, celui qui est toujours là. Vous accueillez tout de vous. Et vous envoyez à votre corps le message que tout est accueilli. Exactement tel que cela se présente. Tout est accueilli. Il n’y a pas un seul endroit dans votre corps qui aurait à se cacher de vous.

Vous allez à la rencontre de ces endroits s’il y en a, et vous transmettez également ce message : “tout est accueilli, vous êtes accueillis, je vous accueille.”

Imaginez que des parties de vous reviennent vers vous. Votre être se réunit, s’agglomère.

Vous êtes un. Vous êtes unis avec tout ce qui est. En harmonie avec tout ce que vous êtes. Vous êtes toujours vous. Ni plus, ni moins.

Vous accueillez entre vos bras tout ce que votre être propose.

Sur le terrain de jeu que dessine l’espace entre vos bras, toutes vos expériences passées, présentes ou futures, sont accueillies. Vous laissez vos bras ouverts pour qu’elles puissent avoir lieu.

Revenez à votre corps, essayez de ressentir le milieu de votre corps, comme un axe vertical, plus ou moins vertical. Un axe d’énergie, de chaleur, comme le foyer de votre maison. Et laissez cet axe apparaître exactement tel qu’il vous apparaît. Il est parfait comme cela. Et de cet axe descendent des ramifications qui vont jusqu’à vos pieds, apportant la même énergie, la même chaleur, la même couleur, la même sensation. Et cette énergie se répand dans tout votre corps, également dans vos bras, sur votre visage, derrière les oreilles, au niveau de la nuque, et vous laissez votre expérience être exactement telle qu’elle est. Tout est accueilli.

Progressivement, reconnectez avec votre respiration, observez son rythme. Puis à mesure que vous respirez, sentez l’air sur votre peau. Sentez votre peau comme le contact de votre environnement avec votre corps. Sentez-la comme une membrane sensible qui ressent chaque information, qui vous situe par rapport au monde extérieur, qui vous offre protection. Puis sentez le poids de votre corps sur votre siège. Les différents points de contact de votre corps sur votre siège, et respirez.

Message à Isabelle

Adrien :  Pendant un moment j’ai senti de la tristesse, puis assez vite mon front s’est contracté, c’était plutôt de la colère. Et là je ressens une ouverture à la possibilité d’un message, d’une aide, qui viendrait m’accompagner dans cette émotion.

Je ne sais pas si c’est possible pour toi Isabelle, est-ce que tu peux t’allonger ? 

(Isabelle s’allonge dans son canapé)

Commence à respirer très lentement. Comme dans la méditation au début du Temps de pause, on est invités à ralentir. Essaye de ralentir ton métabolisme le plus possible.

Alors là, mon oreille gauche est attirée par un bruit de porte qui s’ouvre, et j’ai peur de cette présence qui vient entrer dans la pièce, qui est une présence colérique, masculine, et je sens que c’est comme si cette présence allait me tirer le bras, comme si j’étais écartelée, il tire très fort et ça me fait mal.

Et en moi là il y a deux stratégies qui me viennent. C’est soit de crier et de me défendre, donc c’est plutôt une stratégie de répondre par une forme de violence en essayant de faire peur à l’autre, et à ce moment-là les muscles se contractent ; soit d’attirer la pitié de cette présence en me recroquevillant et en implorant.

Et pendant ce temps-là tu continues à respirer, tu continues à ralentir, tu continues à sentir ton corps sur ton canapé, le contact de ton corps sur ce support, simplement te rappeler que tu es là maintenant en sécurité, à l’endroit où tu es allongée.

Tu peux accueillir toutes sensations dans ton corps, simplement avec le même message que tout va bien, tout va bien maintenant.

L’Esprit universel dit : Il y a une autre voie. Il y a un autre chemin. Un chemin qui s’ouvre sur une clairière. Un chemin qui s’ouvre sur de l’espace. Un chemin qui ouvre. Ce n’est pas une échappatoire. C’est la réalité. Il y a la réalité. La réalité est toujours là. La réalité, elle est là, très profondément en toi. Elle est là quand tu descends suffisamment en toi. Quand tu descends. Quand tu descends en toi. Quand tu descends. Quand tu descends au creux de toi. Quand tu rejoins cet espace où tu es seule avec toi-même.

Cet espace où tout ce qui est blessé en toi trouve une écoute.

Descends dans cet espace. Laisse tout ce qui est cassé se déposer là. Laisse tout cela se déposer. Tous ces débris sur le sol. Tout se pose. Tout est là.

Tu peux reconnecter à ta respiration. Toujours une respiration lente, calme, dans l’esprit de ralentir, toujours ralentir.

Tu reviens à ce sol, où autour de toi, dans cet espace dont tu es la reine, se trouvent des débris, des bouts d’histoire dispersés çà et là. Dans cet espace tu es avec toi-même, et tu regardes ces bouts d’histoire autour de toi, et l’espace beaucoup plus grand qui les contient. Et tu respires.

Et tu respires l’air qui circule dans cet espace. Et tu sens la chaleur de toi-même à tes côtés. Ton intimité avec toi-même. Tu es à tes côtés. Et ces histoires commencent à descendre lentement dans le sol, comme s’il était fait de sables mouvants. Lentement. Toutes, les unes après les autres, quasi simultanément, descendent progressivement.

Et tu respires.

Et tu accompagnes cette lenteur de descente par une respiration tout aussi lente. Chacune de ces histoires, chacun de ces objets, ont maintenant presque disparu.

Maintenant tu te trouves dans un espace vide, avec toi à tes côtés. Et sur ce terrain vide, tu expérimentes la connexion avec toi-même, ta meilleure amie.

Simplement ici, reconnaît que ce que tu as de plus cher au monde, est cette connexion. Renoue cette alliance avec toi-même. Dorénavant, c’est depuis ce centre que tu accueilleras d’autres histoires. Et c’est toi avec toi-même qui choisirez quelles histoires vous garderez, quelles histoires vous modifierez, quelles histoires vous arrêterez, quelles histoires vous oublierez, et quelles histoires n’auront jamais existé.

Continue à descendre en toi-même, comme pour rester au fond, comme pour lester tes pieds de plomb, comme si tu voulais marcher au fond de l’océan.

Dans le noir du fond de l’océan, tu avances. Ne voyant rien autour de toi, mais connectée profondément à la lumière de ton être intérieur. Dans cette connexion qui fait la maison que tu portes toujours en toi. Ce foyer chaleureux qui éclaire de l’intérieur.

Reste connectée à cela. À ta lumière dans le noir. Et continue à avancer. Progressivement tu remontes naturellement vers la surface.

Message pour Laetitia

L’Esprit universel dit : La difficulté pour vous est de savoir reconnaître le soi-même que vous voulez retrouver. Le plus souvent, vous recherchez votre soi-même dans le passé, dans quelque souvenir déformé dans lesquels vous avez mémoire de vous être reconnus. Vous dites : « Là j’étais moi-même. Là j’avais touché du doigt l’essence de qui je suis. »

Bien que ces moments soient des moments importants pour vous, car ils vous servent de jalons pour vous orienter dans votre vie, lorsque vous cherchez à connecter à qui vous êtes, je vous invite à le faire au présent. Qui êtes-vous, en dehors de ces histoires ? Qui êtes-vous, en-dehors de ce que vous avez pu être ? Qui êtes-vous maintenant ?

Non pas ce qui a changé par rapport à ce que vous étiez avant. Qui êtes-vous maintenant ?

Ce « qui-vous-êtes-maintenant » au sujet duquel vous ne sauriez rien dire. Ce « qui-vous-êtes-maintenant » est votre liberté. L’espace à partir duquel vous pouvez décider pour vous-même. Ce « qui-vous-êtes-maintenant », est toujours nouveau.

Pour rester fidèle à vous-même, vous n’êtes pas obligés de créer du lien entre toutes vos histoires passées, pour expliquer qui vous êtes maintenant. Car l’image qui serait créée par cette synthèse d’histoires provenant du passé, serait qui vous étiez hier.

Ce « qui-vous-êtes-maintenant »” est révolutionnaire. Il ouvre des possibilités qui avant n’existaient pas. Car ces chemins n’ont pas le devoir de continuer qui vous étiez hier.

Même les plus belles histoires que vous gardez en souvenir au plus près de votre cœur, sont de vieilles breloques pour qui vous êtes maintenant.

Si vous voulez vraiment métamorphoser votre vie, au milieu de la tempête, des souvenirs, des schémas qui se répètent, des craintes pour l’avenir, au milieu de tout ce tumulte, arrêtez-vous, et partez en exploration de qui vous êtes maintenant.

Chaque fois qu’une image du passé s’invitera sur la scène de votre conscience, dites-lui : « oui, c’est qui j’étais avant. Mais moi je veux voir qui je suis maintenant. Je veux rencontrer celui que je suis maintenant. »

Je comprends que vous aimeriez que je vous aide à résoudre cet aspect spécifique de votre question, celui sur les relations amoureuses. Mais cette absence à vous-même, qui vous paraît si insupportable dans ces relations amoureuses, vous l’expérimentez partout dans votre vie.

Que cette situation de souffrance amoureuse soit une grande opportunité pour vous de revenir à vous-même. Courageusement.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.