fbpx

De l’air

Par 10 juillet 2021 juillet 15th, 2021 Donner du Sens

Contexte : Une participante revient de ses vacances le cœur rempli et l’esprit ouvert. Elle appréhende un retour à une sensation d’enfermement lorsqu’elle reprendra sa vie quotidienne.

Adrien : Est-ce que tu peux t’imaginer dans cette salle ronde, blanche, avec des portes partout qui sont fermées ? Est-ce que tu peux imaginer que je suis à côté de toi ? (Elle acquiesce.)

Je t’invite à respirer doucement. Et puis simplement à regarder la lumière à travers tes paupières. Et puis dans cette salle blanche avec des portes partout, essaie de sentir ton corps sur le sol, le poids de ton corps. Tu es parfaitement en sécurité.

Tu imagines qu’en haut il y a une lumière qui descend, une lumière plutôt chaude. Et tu laisses cette lumière simplement descendre en passant par ton crâne, se répandre dans ton corps, derrière tes yeux. Et tu continues à respirer.

Et puis avec cette lumière progressivement il y a de l’air frais qui descend. Où est-ce que tu étais en vacances ?

La participante : À Malte.

Adrien : L’air le plus frais que tu as senti à Malte, qui descend du plafond, un plafond qu’il s’est ouvert, qui laisse passer la lumière, qui laisse passer l’air frais… Tu peux sentir la différence de température entre l’air qui entre dans tes narines, et l’air qui ressort de tes narines.

Et puis progressivement, le ciel au-dessus de ta tête, l’air, la lumière, prennent de plus en plus d’espace. De plus en plus d’espace.

Tu détends tes épaules, tu respires cet espace, et les murs s’éloignent de toi. Et le sol devient de l’herbe, il y a toujours l’air pur autour de toi, du silence.

Et je t’invite à mettre une main sur ton cœur, et à voir comment ça se passe ici. Comment ça se passe quand tu respires ici.

L’Esprit universel dit : Il y a un chemin pour toi, et il est déjà tracé. C’est un chemin que tu connais au plus profond de toi. Il n’y a pas de portes sur ce chemin. C’est simplement ta vie qui continue, qui s’écoule naturellement. Le long fil ininterrompu de ta vie.

Tous les choix que tu fais, tu ne les fais qu’en superficie, à l’extrémité de toi. Là où les choses ne sont pas importantes. Mais il y a cette vie en toi, qui sait où elle va. Qui sait qui elle est. Qui connaît le chemin.

Maintenant je t’invite à revenir à l’endroit où il y a ce décor de portes. Cette salle blanche. Est-ce que tu y crois encore ? (Elle dit non de la tête en souriant.)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.