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S’éprouver au présent

Par 10 juillet 2021 juillet 15th, 2021 Identité

Contexte : Isabelle prend peur de ne pas voir ses projets avancer. Elle s’inquiète d’avoir fait fausse route.

Adrien : L’image qui me vient c’est un brin d’ADN. Avec l’image du brin d’ADN, il y a l’idée d’une échelle qui tourne sur elle-même. Je vois un petit bonhomme qui monte l’échelle, et comme elle tourne il y a un côté perturbant, désorientant, le bonhomme n’arrive pas, en étant sur l’échelle, à en comprendre la structure.

Il y a une autre chose qui frustre beaucoup le bonhomme, c’est qu’il a l’impression que lorsqu’il gravit l’échelle, l’échelle descend sous lui, du coup il ne monte pas, il reste au même niveau, c’est juste l’échelle qui descend en-dessous de lui comme un tapis roulant, et l’échelle semble infinie.

L’Esprit universel dit : Vous marchez sur le chemin de votre identité. Chaque pas que vous faites, chaque expérience que vous avez, explore un aspect de votre identité.

Lorsque vous regardez vers le haut de l’échelle un point spécifique qui attend de venir à vous, vous êtes souvent tentés de nier l’expérience d’identité que vous faites actuellement.

L’enfant dit : “quand je serai grand, je serai un cosmonaute.” Parce qu’il imagine que l’identité qu’il a envie d’expérimenter est celle d’un cosmonaute. Mais l’enfant, souvent, joue au cosmonaute alors qu’il rêve à être un cosmonaute. Ainsi il ne gâche pas son identité présente de rêveur, en se concentrant sur une identité future.

Pose-toi la question de quelle est ton identité maintenant, alors que tu as l’expérience d’un désir frustré. D’un désir réel, d’un vif désir, aussi vif qu’il est frustré.

Où est-ce que tu en es de ton rêve ? T’amuse-t-il toujours ? L’aimes-tu toujours ? Es-tu maintenant quelqu’un qui aime son rêve ? Ou es-tu quelqu’un qui porte son rêve douloureusement comme on porte une croix ?

Ton rêve ne devient un fardeau que lorsque tu le portes, et quand tu doutes de lui. Tu sais qui tu es. Tu sais ce que ce rêve représente pour toi. Tu sais que ce rêve te porte, plutôt que l’inverse.

Tu n’as pas perdu le cap. Tu n’as pas cessé de désirer ce que tu désires accomplir, créer, dans ta vie et celle des autres.

La première chose que tu dois faire avant toute autre chose, c’est retrouver ton amour pour ton rêve. Recommencer à jouer avec, à jouer ton rêve. Lui redonner de la légèreté. Reconnaître comme il te porte, comme il te donne de l’entrain. Célébrer ton rêve.

Les adultes, souvent, portent les choses. Ils portent le fait d’être adultes. Ils portent une mine triste, car c’est comme cela qu’ils se représentent le sens des responsabilités.

Mais ta seule véritable responsabilité est d’amener ton esprit à un état de simplicité, de joie naturelle, de créativité, d’amour. Et c’est cet état qui lui permet de voir les opportunités, de les reconnaître, et d’apprécier le voyage.

Lorsque tu doutes, donc, et lorsque tu as peur, tu vois ton esprit dessiner des plans d’action pour répondre à l’urgence. Prends cela pour un appel à l’aide. Et réponds-lui avec de la douceur, comme on console un enfant pour qu’il retrouve son calme, qu’il retrouve sa joie. Qu’il puisse voir à nouveau. Car la confusion que tu as évoquée vient du fait que pendant un moment, tu as perdu la vision de ton projet.

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