Contexte : Les avis de Lorène et Adrien divergent. Lorène et Adrien ont du mal à se rencontrer et la situation reste longtemps tendue. Ils conviennent de voir en guidance si une solution leur est proposée.
Adrien : Ce que je vois là c’est un tippi d’indien. Il y a une chaleur rouge à l’intérieur, une femme qui fait chauffer quelque chose au milieu, on dirait une brochette de poulet.
Elle nous invite à nous installer moi à sa gauche, Lorène à sa droite. On dirait une vieille chamane.
Elle prend ma main droite, la main gauche de Lorène, les rejoint au milieu, les met au niveau du plat. Comme si elle voulait tremper nos mains jointes dans sa préparation.
Il y a une sorte de couleur verte qui monte au niveau de nos mains, qui monte dans chacun de nos bras, cette couleur verte prend tout notre corps, nos cheveux deviennent orange. Je ne vois plus qu’un individu asexué. Il y a un côté funk, il danse prend des poses, fièvre du samedi soir, moumoute orange, cheveux bouclés.
L’Esprit universel dit : Ne vois-tu pas comme cette querelle est absurde ? Vous voilà tous les deux réunis en mon nom, et tous les deux vous regardez chacun ailleurs, dans une direction différente de celle qui vous lie. Si vous regardiez entre vous, avec vous vous me trouveriez. Votre relation n’a pas de sens sans moi, car je suis le chemin, la vérité et la vie. Où donc cherchez-vous ailleurs ? Pour y trouver quoi ?
Je comprends votre peur, je comprends votre timidité à venir vers moi. Moi ce Grand Inconnu, que vous connaissez pourtant si bien. Pensez-vous que je vous mets en danger ? Pensez-vous que je prends pas soin de vous ? Je vous montre les bagages que vous portez encore et qui vous pèsent. Chaque fois que vous vous rendez compte combien vos bagages sont lourds, ce n’est pas moi qui vous assomme de cette lourdeur, c’est simplement vous qui reconnaissez enfin le prix à payer de porter ces bagages. Et la douleur qui vous prend est celle qui vous motive à les lâcher, à les abandonner sur le chemin. Ne m’en voulez pas de vous montrer vos erreurs de pensée.
Adrien : Moi je voudrais retrouver la paix et que l’amour re-circule partout avec Lorène et Toi. Je voudrais lâcher cette lourdeur que je ressens encore.
L’Esprit universel dit : La désillusion n’a pas à être pesante. Elle n’est pesante que parce que vous pensez qu’il aurait pu en être autrement. Que si vous aviez une capacité – qu’è l’heure qu’il était vous ne trouviez pas en vous – vous auriez pu sauver cette illusion. Et vous vous blâmez de n’avoir pas eu cette capacité, et d’avoir ainsi privé votre vie de vivre pleinement cette illusion.
Vous êtes affamés de raisons de vous blâmer. Il faut que ce soit « à cause de vous », « de votre faute ». Il faut que vous pointiez le doigt sur votre insuffisance. Pourquoi ne pas plutôt laisser les choses telles qu’elles sont ? Reconnaître que vous n’avez aucun contrôle là-dessus ? C’est ce que, progressivement, vous commencez à reconnaître. Mais la douleur reste, car vous vous êtes attaqués et vous ne vous êtes pas pardonné cette offense. Quel cadeau pourriez-vous vous faire pour vous pardonner à vous-même ?
*temps de silence *
Un temps de silence comme celui-là est un cadeau. Écouter ma voix est un cadeau. Vous rappeler de votre Père céleste est un cadeau.
Ce n’est pas parce que vous lâchez prise que tout partira en décrépitude. Je retiendrai ce qui est bon pour vous, de tomber au sol et se briser. Rappelez-vous que votre relation compte autant pour moi que pour vous.
Pendant un temps, consolez-vous de vous savoir aimé. Recevez de moi l’amour que vous ne savez pas vous donner. Et restez en prière afin de voir les miracles que je vous envoie. Soyez doux l’un avec l’autre car vous ne savez pas ce que vous faites. Vous êtes tous les deux devant une situation que vous ne comprenez pas. N’attendez-donc pas que la solution vienne de vous. Elle viendra de moi si vous savez l’attendre. Et rappelez-vous cette phrase du Cours : « Une patience infinie produit des résultats immédiats. Et ces résultats sont la paix et l’amour parfait ». Reposez-donc en paix, dans mes bras qui vous tiennent, qui vous assurent que je m’occupe de vous. Amen.