Contexte : Adrien sent qu’il a un message pour Lorène. Son esprit semble fonctionner comme une boîte de réception et cela l’amuse.
Adrien : Ce que je voyais toute à l’heure c’est un buisson fleurit, maintenant je vois la tige de ce buisson avec ses feuilles. La tige est souple on peut se fouetter avec. Je sens la tige honteuse quand elle se compare au tronc d’un arbre. La tige elle aimerait être lierre, s’enrouler autour de l’arbre et absorber l’arbre dans sa tige, devenir plus forte que l’arbre.
L’Esprit universel dit : Rassemble les pièces des structures que tu as baties et qui se sont effondrées. Le rideau est tombé, le soir est venu, et tu te retrouves dans ce cocon d’intimité avec toi-même, avec l’état de ton intérieur, avec la tristesse des eaux qui ont coulé, avec la joie de ce qui a été lavé, avec la force de ce qui a été porté, avec le courage trépignant de voir plus loin mais auquel on demande d’attendre.
Adrien : Là je vois une tête d’aigle royal qui tourne frénétiquement sa tête dans toutes les direction « attendre quoi !? attendre quoi !? »
L’Esprit universel dit : La vague est passée et les dameurs rangent la plage. Sens l’ouverture. Cette fin de période annonce la nouvelle. Mais celle-ci n’est pas encore venue. Il t’est demandé d’attendre l’arrivée du crépuscule, d’attendre que tout le monde soit couché, d’attendre le silence prochain, peuplé des bruits de la nuit, des visions nocturnes, d’attendre l’intégration divine. C’est dans la magie d’une nuit merveilleuse que ton coeur est invité à battre sa musique. Battre la musique de l’espérance qui n’est pas l’espoir. L’espérance est l’amour présent, la confiance vivante que ce qui vient t’est apporté par le divin, que ce qui vient est bon pour toi et que tu y trouveras ton épanouissement. Rassemble les parties de toi en cette nuit divine. Quelles trouvent leur repos et leur accomplissement. Pour que le matin au soleil qui se lève, ton regard soit neuf. Qu’il soit porté franc vers l’avant. Rien de ce qui est derrière ne t’intéresse plus. Rien de ce qui est derrière n’est regretté. rien de ce qui est derrière n’existe plus. Tu es maintenant dans la nudité de l’instant, prête à lever humblement ton pas et à te mettre en route.