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Contexte : Adrien hésite à accepter une nouvelle mission qu’on lui propose. Il souhaiterait mettre ses capacités au service.

Adrien : Je vois des branches de thym. Je vois la finesse de leur tiges, leur légèreté, comment ces tiges tiennent en équilibre sur elles-mêmes. Idée de communauté aussi, dans ce bouquet de thym il y a plusieurs tiges qui poussent ensemble, une seule botte. Aussi l’idée de douceur et de fragilité. Aussi l’idée de vie naturelle. Je vois maintenant une feuille de framboisier. Idée de sa texture un peu rugueuse, généreuse : je sens des feuilles assez pleines.

L’Esprit universel dit : Une fonction qui est la tienne est celle de t’occuper de rendre clair des idées abstraites. Il y a un chemin à parcourir entre le monde spirituel (le monde des idées) et le monde des apparences.

Parcourir ce chemin sans se perdre est une chose que certains ont des difficultés à concevoir. Leur manque de connaissance apparent les fait douter d’eux-mêmes et de leur capacité à s’orienter dans ce rapport entre le monde de l’esprit et le monde des formes. L’instabilité qu’ils connaissent dans le monde des formes, ils ont peur de la retrouver dans le monde de l’esprit. Eux qui comprennent si peu le monde qu’ils voient, ne pensent pas pouvoir trouver leur chemin dans le monde qu’ils ne voient pas. Voilà pourquoi ils ont besoin de passeurs, de personnes qui, ayant l’habitude d’osciller entre deux mondes, les rassurent, les prennent par la main, et leur redonnent confiance en leur capacité innée à s’orienter.

C’est pourquoi l’intérêt soudain des personnes pour le monde de l’invisible effraie les personnes qui ne s’y intéressent pas. Elles y voient ce qu’elles craignent pour elles-mêmes : un grand péril, une voie par laquelle elles craignent de se perdre. Croyant cela, elles ne se rendent pas compte que, ne s’occupant que du monde des apparences, elles sont déjà perdues. L’équilibre qu’elles pensent avoir trouvé est un profond déséquilibre, car il ne prend pas en compte l’aspect éternel de l’âme et le sens que l’esprit donne aux choses. L’esprit est le grand pourvoyeur de sens. Et toutes les histoires, les « nouveaux » récits, qui tournent autour de l’idée de soigner le monde des formes par l’adjonction d’autres formes ne servent qu’à vous endormir, garantissant que le monde des formes continue de vous aveugler.

Tu es donc un passeur dont la fonction – en tant que ce passeur – est d’aiguiller ceux qui s’adressent à toi vers une reconquête de la part « manquante » d’eux-mêmes : la part spirituelle.

Adrien : Merci. Qu’est-ce que ça veut dire par rapport à la mission qu’on me propose. Elle ne me fait pas vraiment vibrer. Ai-je besoin de cet argent ?

L’Esprit universel dit : C’est à toi de demander d’être au service d’idées plus larges que celles-ci, plus pleines.

Adrien : Je demande d’être au service d’idées plus larges que celles-ci, plus pleines, là où je pourrai vraiment aider, là où je pourrai être dans ma fonction et dans la pleine expression de qui je suis.

L’Esprit universel dit : Comme les mauvaises herbes que tu as enlevées ce matin dans ton jardin, ton choix de retirer de ta vie ce que tu ne veux pas qu’il y pousse permet à ton énergie de vibrer l’appel à ce que ton cœur désire. Tu laisses cet espace vide afin que la réponse de l’esprit le remplisse.

Adrien : Merci, est-ce qu’il y a autre chose ?

L’Esprit universel dit : Continue à extraire de ta vie les plantes que tu ne désires pas y voir pousser. Simplifie-toi par le repos afin que ta vision se stabilise et que tu puisses facilement accueillir le nouveau.

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