Contexte : Lorène et Adrien se mettent en quête d’exécuter l’action que la guidance « Dévoiler l’amour » leur avait inspiré. Ils reçoivent d’un grand chêne une invitation à renouer avec la communauté d’esprit qu’ils partagent avec les êtres de la nature.
Adrien : Je vois une forme qui ressemble à une cime de sapin enneigé. Il y a un besoin de s’ébrouer. Le sapin s’ébroue et enlève la neige sur son sommet.
L’Arbre dit : Il est grand temps (pas dans l’idée qu’on est en retard mais plutôt l’idée d’une Grande Temporalité) de se retrouver… (Je vois d’autres essences d’arbres qui viennent faire un cercle avec l’arbre sur lequel nous sommes adossés, notamment des sapins — l’Arbre est un chêne)… de consolider la trame de notre présence, de renforcer nos liens de manière à être plus compacts, plus solides face à l’envahisseur.
Il y a une vérité que nous sommes tenus de conserver afin qu’elle ne soit pas perdue. Cette vérité est celle de l’union, de la vérité/réalité de l’union, de la solidarité qui sous-tend l’existence. Nous sommes interdépendants et cette interdépendance a été voulue de nous. Nous avons décidé de lier nos destins au vôtre, et pour cela il est naturel que nous nous soucions des choix et des expériences qui sont les vôtres. Chacuns de vos pas résonnent dans notre monde et nous les vivons avec vous. Comprenez que les pas que vous faites, nous les faisons aussi, que l’énergie de vos gestes est accompagnée de l’énergie de notre souffle.
Adrien : Je fais une pause pour demander à ce que les pensées que je reçois soient celles de l’Arbre et pas les miennes.
L’Arbre dit : L’envahisseur est une maladie qui nous gagne : de penser que nos deux mondes sont séparés, que nous sommes indépendants les uns des autres, qu’il n’y a pas de destin commun mais une multitude de choix de destins individuels. Et cette pensée distord la réalité en la tirant de toutes parts dans des directions opposées. Tout éclate.
Ce moment est un moment pour nous rappeler que nous agissons main dans la main afin que l’essentiel ne soit pas perdu, l’essentiel étant notre grande amitié, et plus que cela, je dirai notre unité. Quand bien même nos populations seraient amenées à être drastiquement réduites, cette connaissance de notre unité doit demeurer.
Rappelez à vos semblables la part que nous jouons dans leur vie, non pas comme un décor ni seulement comme une source de nourriture et de bienfaits, mais surtout rappelez-leur que nous partageons la même communauté d’esprit.
Nous pouvons être consultés et vous pouvez vous rappeler que vous n’êtes pas seuls, que nous sommes là aussi.
Adrien : Je demande comment on peut concrètement rappeler cela à nos semblables ?
L’Arbre dit : Vivez à notre rythme avec une attention à nous, une écoute. Afin que vous puissiez sentir nos messages, être mus et inspirés par nous, rendre compte du supplément de vision et de ressentis que nous vous apportons par toutes vos expressions/créations. Le plus important étant de vous syntoniser avec nous.
Lorène : On a rebouché le trou des abeilles (un trou où des abeilles avaient établi demeure l’année passée dans notre jardin). Nous est-il proposé de refaire un abri pour les abeilles ?
Adrien sous guidance de l’Arbre : Ce que je vois c’est qu’il y a pas mal de rituels à faire avant cela pour poser les fondations d’une relation avec les êtres de notre jardin. On « ferait bien » de nous mettre à l’écoute à différents endroits du jardin pour savoir ce qui doit être fait. « Il y a beaucoup à écouter ».
Adrien : Par raport à toi (l’Arbre), on a planté une épée à ton pied et je voudrais savoir si tu avais des choses à nous dire qui nous seraient utiles à ce propos ?
L’Arbre dit : Une épée plantée dans le sol est un signe d’alliance, un signe de consécration d’un espace de reliance. C’est l’équivalent de construire un autel. Et cela ouvre pour vous le début d’une aventure de découverte progressive des esprits de la nature.
Vous serez invités à poser de nombreux actes symboliques qui seront les jalons de notre communication, de notre engagement mutuel à rendre visible notre relation spirituelle.
Le fait que cela soit connecté à la légende du roi Arthur est une douceur que nous vous offrons car elle vous connecte à un passé légendaire dans lequel les Hommes partaient en quête et se laissaient guider par les forces élémentaires, par les astres, par tout ce qui dans la nature pouvait les mener à destination.
Cet état d’esprit de quête entretient dans l’esprit de ceux qui sont en quête, une profonde écoute et un profond respect pour ce qui les entoure, et la conscience d’être entourés par des esprits agissant et observant leur conduite.
C’est cette conscience qui les conduit à développer un comportement noble, digne, car ils savent que des esprits très puissants les observent et attendent d’eux une certaine exemplarité. Ce n’est pas une pression comme vous pourrier la vivre lors de certaines évaluations, mais une maille, une trame de relations qui vous encouragent et qui vous poussent à grandir dans la bonne direction.
Adrien : Reste-t-il quelque chose à faire ici ?
Je reçois qu’on pourrait se mettre sur le banc en face de la mare au fée et on pourra faire une autre guidance si c’est ce qu’on sent.