Contexte : Depuis que Lorène a fait le choix de ne pas donner de prise à une remarque qui lui a été faite, cette dernière lui revient fréquemment à l’esprit en même temps que l’envie d’y apporter de la clarté. Elle demande à l’Esprit universel son point de vue sur la situation.
Adrien : Je vois un serpent qui serpente. Il y a l’idée de l’exercice d’une pression constante, continue, comme si on voulait enfoncer une porte sans à-coup. Comme si on utilisait un bélier mais sans à-coup.
Je vois maintenant un bouton poussoir type buzzer de quiz. Puis, je vois quelqu’un de très carnassier, prêt à répondre en tapant sur le buzzer. Quand il tape sur le buzzer ça fait monter comme un mercure de thermomètre et ce mercure fait monter une bille qui vient taper un gong en haut. Le joueur semble satisfait comme s’il avait reçu « sa dose ».
L’Esprit universel dit : Dans cette situation il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre patiemment que l’addiction à la correction s’estompe. Oublier l’idée que vous devriez corriger l’erreur là où vous la percevez. Très peu vous est demandé tous comptes faits.
Pour vous, il est très tentant de vous mettre en campagne pour rectifier les erreurs de pensée ou d’action que vous percevez. Comme si votre dévotion vous rendait légitimes à corriger les perceptions des autres.
Moi je vous demande d’être très égoïstes et de ramener votre esprit aux considérations qui vous concernent plutôt que de le laisser divaguer vers des considérations lointaines qui appartiendraient à un hypothétique « autre ».
C’est toujours votre leçon que vous apprenez et toutes les figures de votre rêve ne sont là que pour que vous appreniez cette leçon. Ne tentez pas de rectifier les figures de votre rêve ni même de leur apporter du réconfort. Lorsque votre esprit sera guéri, vous ferez cela naturellement sans décision consciente de votre part.
Les endroits où vous observez avoir besoin d’apporter votre opinion sont à percevoir comme les traces restantes de votre addiction à vos projections.
Offrez un espace d’accueil à ces impulsions dans votre conscience, entendez-les, écoutez-les, mais ne leur donnez pas votre soutien. Laissez-les s’éteindre dans cet espace de paix offert par votre esprit.