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L’instant présent plutôt que le passé

Par 11 juillet 2022 juillet 13th, 2022 Addictions

Contexte : Adrien observe qu’un mécanisme de recherche de perfection à l’extérieur de lui l’attire comme une drogue. Souhaitant s’en libérer, il demande à l’Esprit universel comment faire.

Adrien : Je vois une amulette noire, dans une sorte de grès noir. Elle ressemble à un sarcophage égyptien assez moderne, minimaliste, noir avec quelques stries. Ça a la taille d’une amulette à mettre au cou.

Je vois ce sarcophage s’ouvrir et ne contenir rien. Ou plutôt il contient une absence. Le sarcophage est plutôt lourd et on peut se demander pourquoi une personne porterait ce pendentif autour du cou.

Un parallèle est fait avec l’expression « porter sa croix ». Comme si l’effort avait quelque chose d’anoblissant dans la perception de celui qui porte le pendentif.

Elle porte le pendentif comme une prière, comme le rappel de ce qu’elle aime et qu’elle a perdu. Ça recoupe avec l’idée du deuil, comme si on avait perdu un être cher et qu’on portait son sarcophage vide.

Maintenant je vois des chrysalides.

L’Esprit universel dit : La mort est d’une beauté à couper le souffle. À couper le souffle comme on coupe une tête. Une beauté radicale, qui transforme, qui met fin à toute hésitation ou questionnement.

La mort a une beauté à couper le souffle et effectivement lorsque vous mourrez, vous en avez le souffle coupé.

Pour porter à bout de souffle ce pendentif à votre cou, cette marque d’adepte, d’idolâtre de la mort, vous devez beaucoup l’aimer.

Pourquoi adorez-vous ce qui passe ?

Pourquoi, parmi les formes qui vous entourent, en choisissez-vous certaines pour les mettre sur votre plus haut pied d’estale dans la hiérarchie de vos valeurs, alors même que vous savez au fond de vous qu’elles ne parviennent pas à atteindre l’idéal que vous cherchez à contacter ?

Quand en aurez-vous assez de collectionner des tombeaux vides ?

Bien souvent vous ne savez même plus pourquoi vous le faites. C’est un réflexe que vous observez. Cela semble plus fort que vous. Et, si un temps vous aurez senti que cela a donné de la saveur à votre vie, vous devenez lassés de ces routines. Et pourtant vous les continuez.

Adrien : Comment je peux sortir de ces routines et reconnaître les choses pour ce qu’elles sont ? Pas juste d’une manière intellectuelle mais d’une manière actuelle ?

Je vois l’image d’un tractopelle.

L’Esprit universel dit : Il faut excaver de vous tous vos attachements au passé. Votre identification à vos préférences passées, à ce que vous avez fait, ce que vous avez souhaité, à ce qui vous a fait rêvé, vos anciens fantasmes.

Les racines de l’idolâtrie se nourrissent de ces préférences passées, des ces souvenirs, de cette fidélité au passé.

Si vous renonciez maintenant à entretenir cette fidélité à répéter les histoires de votre passé vous ouvririez la voie au nouveau, à l’instant présent riche de possibilités.

Le passé est le passé. Au lieu de chercher vers lui, actualisez-vous dans l’instant présent en renonçant à tout ce dont vous pensez avoir manqué, à toute nostalgie ou regret, pour vous concentrer uniquement sur votre présence maintenant.

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