Contexte : Florian observe un embourbement chez λ. Il sent que le déblocage de sa situation pourrait constituer un moment charnière pour son entourage.
Adrien : Je vois un papillon de nuit. Je le vois ouvrir assez timidement ses ailes, peut-être à 30 degrés. Je ressens beaucoup de mélancolie de la part de ce papillon, comme s’il était tard, comme si c’était déjà la nuit et qu’il avait les pieds englués dans du miel. Je ressens une forme de résignation mais ce qui est curieux c’est que dans la mélancolie il y a de l’espoir. Je vois qu’il n’a pas envie de se battre avec le miel, de faire des efforts pour s’en sortir. Mais il y a un aspect rêvé. C’est comme s’il avait décidé de rêver, les pieds pris dans le miel, la nuit qu’il aurait voulu.
L’Esprit universel dit : Il y a d’abord un fond de tristesse à laisser émerger, comme une inondation. Vivre cette inondation avec l’ouverture du cœur prêt à tout. Il faut un miracle.
Est-elle prête à le recevoir ? Est-elle prête à laisser ses paradigmes et ses repères être chambardés ?
Adrien : Ce que je ressens de λ c’est comme si le fait de demander un miracle lui brûlait la bouche. Il y a un sentiment d’humiliation très fort. (Je ressens beaucoup d’énergie quand je dis ça). Il y a un sentiment de « finalement je n’ai pas ce qu’il faut pour y arriver ».
L’Esprit universel dit à λ : Ma volonté n’est pas de t’humilier, sache-le. Mon amour pour toi est infini, il est ce que je suis.
Par amour pour toi, accepte-moi dans ta vie. Accepte que je te sauve et devienne ton ami.
Adrien : Je sens l’Esprit se retirer à partir de cette demande, comme s’il avait déposé une lettre à la porte de λ et s’était pudiquement éloigné.